Devant le grand public composé de personnalités du monde des affaires et de la culture, de journalistes, d’amis et de membres de la famille de l’auteur, Huguo Boss a d’abord évoqué les raisons qui l’ont poussé à écrire ce livre. « L’objectif, c’est d’apporter une pierre à l’édifice pour le développement sur le plan éducatif et permettre aux jeunes qui veulent entreprendre de savoir que tout part d’une décision », a-t-il confié.

Selon l’artiste-entrepreneur et désormais auteur, le livre rassemble ses expériences, ses réussites et ses échecs, qu’il veut partager avec le public burkinabè et d’ailleurs. Revenant sur les dix étapes de l’évolution évoquées dans le livre, l’auteur a cité entre autres le grand voyage humain, les avantages des réseaux sociaux, le relationnel, la sainte prière et bien sûr la formation.

Parmi ces étapes, l’une des plus importantes, aux yeux de l’auteur, c’est le grand voyage humain. Elle permet de passer de la personne à la personnalité. C’est-à-dire qu’avant de devenir une personnalité, il faut d’abord se découvrir soi-même, savoir de quoi on est capable, qui on est ; c’est tout cela qui va façonner la personne à devenir.

Sur le point de la prière, il a insisté sur la nécessité pour les jeunes de s’accrocher à Dieu. « Il faut avoir une vie de prière, parce que le monde spirituel commande le monde physique », conseille l’ancien élève du Juvénat garçon Saint-Camille, qui n’a pas perdu ses habitudes camilliennes.
La cérémonie de dédicace a connu la présence de l’une des personnalités du monde de l’enseignement supérieur au Burkina, le mentor de l’auteur, Moussa Mohamed Diallo, président de l’université de l’Unité africaine, ex-IAM.

« C’est une fierté pour nous de le voir à son jeune âge réussir sa vie et vouloir transmettre son expérience à la jeunesse. Et cette jeunesse a tout dans ce livre qui lui permettra d’innover, d’oser et d’entreprendre », s’est exprimé le parrain.
En se penchant sur les étapes de réussite proposées par son filleul, Moussa Diallo dit être inspiré par la 10e qui parle de l’importance de la formation. En tant que président d’université, il est convaincu que la formation compte beaucoup dans l’entreprenariat. À titre d’exemple, le parrain a parlé du restaurant que Huguo Boss avait ouvert. N’ayant pas de formation dans le domaine, il a fait faillite et a été obligé de fermer. La leçon à tirer est que, peu importe l’argent que l’on peut avoir, il faut de la formation avant d’investir.

Yvette Zongo
Lefaso.net