Le projet est conduit en partenariat avec l’Association pour l’unité de la jeunesse et le développement en Afrique (UNIJED/Afrique, basée à Djibo) et l’Union fraternelle des croyants de Gorom-Gorom. Le cadre de concertation a connu la participation des autorités administratives, coutumières et religieuses de la région du Sahel, des représentants des services techniques et publiques ainsi que du Secrétariat permanent de la Commission nationale des frontières.

Selon le coordonnateur de l’UFC-Dori, François Paul Ramdé, ce cadre de concertation est voulu par sa structure pour permettre à ces acteurs-clés d’échanger, sur la base d’expériences concrètes, pour déceler les principaux goulots d’étranglement que rencontrent les populations des communes concernées par le projet. La rencontre est aussi un cadre pour les participants de partager les préoccupations et de formuler des recommandations à même de résoudre ces problèmes.

Pour la secrétaire permanente de la Commission nationale des frontières du Burkina, Salimata Dabal, la gestion des frontières est une préoccupation majeure, au vu de la situation que traverse le Burkina Faso. Il est donc pertinent de réunir tous les acteurs concernés autour d’une même table pour échanger sur les différents défis. « Aujourd’hui plus que jamais, la question de la coopération transfrontalière est au cœur de la gestion des frontières. Nous partageons des frontières avec des pays voisins ; il est donc impératif que ces acteurs puissent s’asseoir et voir ensemble tous les contours qui vont améliorer le vivre-ensemble », a-t-elle souligné.

Pour le gouverneur de la région du Sahel, Abdoul Karim Zongo, le flux migratoire des populations au niveau des frontières pose un véritable problème. Tout en saluant l’initiative de l’UFC-Dori, il a souhaité que des stratégies soient mises en place pour gérer les éventuels conflits au niveau des frontières des trois pays.