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Adama Abdoulaye TOURE, Une vie de militant, Ouagadougou, Les Editions Mercury, 2023

Publié le dimanche 16 mars 2025 à 21h00min

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Adama Abdoulaye TOURE, Une vie de militant, Ouagadougou, Les Editions Mercury, 2023

Né en 1936 au Burkina Faso, à Kampti province de Poni, TOURE Adama Abdoulaye entama ses études à l’école primaire de 1944 à 1950.

Ce fut ensuite les collèges modernes de Bobo Dioulasso et de Ouagadougou de 1951 à 1959 où il obtint le baccalauréat qui le fit entrer à l’Université de Dakar en 1959, Après une licence d’histoire et de géographie, et un diplôme d’étude supérieure (DES) sur la résistance au recrutement des tirailleurs de Haute volta de 1912 à 1918, il débuta une riche carrière de professeur d’histoire et de géographie , d’abord à l’école Normale de Jeunes Filles de Thiès (Sénégal) d 1966 à 1967 puis à l’école militaire préparatoire, actuellement Prytanée Militaire du Kadiogo (PMK) de 1967 à 1969, puis de 1971 à 1981.

Nanti d’une expérience professionnelle reconnue, il fut nommé, tour à tour Directeur l’école Normale des instituteurs et Institutrices de Ouagadougou (Lycée de Bogodogo) de 1969 à 1971, Directeur de l’Enseignement Général du Second Degré, puis Directeur de l’Enseignement Général et technique du Second de 1981 à 1983. Après son passage à la cellule d’histoire et de géographie de l’institut Pédagogique du Burkina (IPB) de janvier 1987 à 1989 il devient Directeur fondateur du Lycée Privée de la Jeunesse depuis 1990.

Le parcours professionnel de l’auteur est d’autant plus exceptionnel, qu’il était doublé d’un militantisme pour la cause sociale et politique.

C’est ainsi que, très jeune, il assumait, étant élève, les fonctions de délégué général des élèves du Collège moderne de Bobo Dioulasso en 1953, de président de l’Union Fraternelle des élèves de Kampti (UFGK) en 1956, de délégué général des élèves du Collège moderne de Ouagadougou, de président de l’Association des Scolaires Voltaïque à Dakar (de 1961 à 1965) et enfin de secrétaire général de l’Union Générale des Etudiants de l’Afrique Occidentale (UGEAO) de 1962 à 1966.

Militant du Syndicat National des Enseignements Africains de Haute-Volta (SNEAHV), il devient membre fondateur en juillet 1972 du syndicat Unique Voltaïque des Enseignements du Secondaire et du Supérieur (SUBESS). Il fut également membre fondateur de la confédération Syndicale Voltaïque (CSV) en septembre 1974.

Son adhésion en mai 1962 au Parti Africain de l’Indépendance (PAI) dont il fut secrétaire général de la section voltaïque de 1975 à 1990, marque un tournant décisif dans sa vie de militant engagé, choix qui ne l’a pas quitté, même dans ses hautes fonctions de Ministre de l’Information du 1er gouvernement du conseil National de la Révolution de 1983 à 1984.

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