Salifou Rigobert KONGO, Le panafricanisme et la question de l’unité politique en Afrique, Ouagadougou, Les Editions Mercury, 2023

Cet ouvrage est une publication du Mémoire de doctorat de3e cycle de Salifou Rigobert KONGO intitulé : « Le panafricanisme et la question de l’unité politique en Afrique », Mémoire présenté en vue de l’obtention du diplôme en Relations internationales de l’Institut des Relations internationales du Cameroun (IRIC), en juin 1975 à Yaoundé (Cameroun).
L’auteur est, par ailleurs, diplômé en théologie de l’Ecole de Formation Permanente des Laïcs (EFPL) du Centre national Cardinal Paul Zoungrana : promotion 2010-2013. Diplomate de carrière, il a été Ambassadeur du Burkina Faso en Belgique de 1990 à 1994, Secrétaire du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale de 2003 à 2006.
L’Ambassadeur Salifou Rigobert KONGOest né en 1948 à Gana, Département de Doulougou dans la province du Bazèga.
Il convient de noter qu’il est aussi auteur d’un ouvrage : « Mon père et moi-la vie d’un père racontée par son fils. », Les Presses Africaines (2022). Il a, en outre, fait plusieurs publications dans la presse nationale sur des thématiques politiques et sociétales.
Le présent écrit retrace la genèse et l’évolution des idéologies du Monde noir : « le panafricanisme », qui prend ses racines aux Antilles (Les Indes Occidentales) et aux Etats-Unis d’Amérique avec des protagonistes tels que W.E.B. Du Bois, Marcus Garvey, Gorge Padmore etc.
L’idée panafricaine sera portée ensuite par des hommes politiques et des intellectuels anglophones de l’Afrique de l’Ouest entre autres J. E. Casely Hayford de la Gold Coast, Herbert Macaulay du Nigéria, mais surtout Kwamé Nkrumah à partir du Congrès de Manchester à Londres en 1945. A partir de cette date, des intellectuels et leaders politiques comme Léopold Sédar Senghor, Felix Houphouet-Boigny, Sékou Touré, Modibo Kéita et bien d’autres prendront position sur le concept de l’Unité africaine à travers des regroupements tels que le groupe de Monrovia et le Groupe de Casablanca qui vont se dissoudre pour donner naissance à l’organisation de l’Unité Africaine (OUA), le 25 mai 1963, à Addis-Abeba en Ethiopie.