Alfredo Goncalves Teixeira, Représentant Résident du PNUD au Burkina Faso, a déclaré : « Cet événement revêt une importance stratégique, car il reflète notre engagement collectif à répondre de manière concrète et durable aux enjeux de la sécurité climatique dans la région du Liptako-Gourma et favoriser une coopération transfrontalière entre les trois états. »

« L’engagement du PNUD et du gouvernement danois s’inscrit dans une vision d’ensemble : celle d’une région où climat, paix, et sécurité se renforcent mutuellement pour un développement durable », a-t-il relevé.

La gestion inclusive des ressources naturelles est une priorité essentielle. L’intégration des femmes, des jeunes et des groupes marginalisés dans les processus décisionnels est indispensable pour promouvoir une gouvernance équitable et représentative.

Jacques Bonkoungou, Coordinateur technique au Conseil national pour le développement durable du Burkina Faso a souligné qu’il était essentiel d’adopter une approche participative et inclusive pour la sauvegarde et la gestion des ressources naturelles, tout en ajoutant que les contributions de chaque participant étaient nécessaires pour trouver des solutions adaptées au Burkina Faso et à la région toute entière.

« Ces échanges permettront une meilleure compréhension des défis climatiques et environnementaux tout en favorisant le développement de lignes directrices pour renforcer la collaboration entre toutes les parties prenantes », a relevé Son Excellence Hawa Aw, Secrétaire exécutive de l’ALG.

Elle a également rappelé le rôle central de l’ALG dans la coordination régionale, affirmant que l’atelier marque une étape clé pour construire une gestion concertée et pérenne des risques sécuritaires liés au climat dans la région.

Les travaux de cette rencontre ont mis en lumière des initiatives exemplaires, comme les mécanismes de médiation intégrant les systèmes formels et informels pour résoudre les conflits liés à l’accès à l’eau dans les zones transfrontalières au Burkina Faso, les accords locaux de partage des ressources au Niger, ou encore le rôle des femmes leaders dans la prévention des conflits au Mali.

L’atelier a débouché sur la formulation de recommandations pour harmoniser les outils de gestion des risques sécuritaires liés au changement climatique, renforcer la cohésion sociale et consolider la paix dans le Sahel occidental. Le rôle actif et le partenariat avec l’Autorité de Développement Intégré des États du Liptako-Gourma restent des piliers essentiels dans ces efforts collectifs.

En outre, les investissements dans la résilience climatique, tels que les infrastructures bioclimatiques et les systèmes d’alerte précoce, devront jouer un rôle clé pour renforcer les capacités locales à faire face aux chocs climatiques.

Ces recommandations, fondées sur une expertise technique et des partenariats solides aux niveaux régional, national et local, incluant la gouvernance traditionnelle, représentent une opportunité unique de construire un cadre harmonisé pour la gestion des risques sécuritaires et de promouvoir un développement durable adapté aux réalités locales.

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