Les Jeux de l’espoir de Bobo-Dioulasso : Les rideaux sont tombés sur la 7e édition sur une note de satisfaction

L’édition 2024 des Jeux de l’espoir de Bobo-Dioulasso a connu son dénouement le samedi 21 décembre 2024 sur les terrains du stade Wobi de Bobo-Dioulasso. Après près de deux mois de compétitions, l’heure était à la finale dans les différentes disciplines. Cette 7e édition était placée sous le patronage du ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Roland Somda.
C’est sur une note de satisfaction que la 7e édition des Jeux de l’espoir de Bobo-Dioulasso a refermé ses portes le samedi 21 décembre 2024. Cette édition a débuté officiellement le 28 septembre. Durant environ deux mois de compétitions, les jeunes sportifs ont rivalisé d’ardeurs et de talents sur les différents terrains. Les meilleures équipes se sont qualifiées pour les phases finales. Présent à ces phases finales, le ministre en charge des Sports, Roland Somda, a suivi de bout en bout les différentes phases finales dans les sept disciplines sportives.
Les Jeux de l’espoir de Bobo-Dioulasso sont une initiative de la direction régionale des Sports et des Loisirs des Hauts-Bassins qui a vu le jour en 2018 pour maintenir incandescente cette flamme sportive si chère à la ville. Cette compétition sportive pluridisciplinaire est organisée au profit des catégories jeunes dans les sept disciplines que sont le football, le handball, le volleyball, le basketball, le judo, l’athlétisme et la lutte traditionnelle. Elle est dédiée à la frange jeune de moins de 16 ans de Bobo-Dioulasso. Selon le directeur régional en charge des sports des Hauts-Bassins, Dioyabidi Lompo, cette compétition vise à contribuer à la promotion de la relève sportive.
« C’est une occasion de donner de la compétition et un cadre sain aux jeunes pratiquants dans les différentes disciplines retenues », a-t-il souligné. Il a par ailleurs fait savoir que les Jeux de l’espoir de Bobo-Dioulasso se veulent une source de motivation des encadreurs sportifs bénévoles. C’est aussi une occasion de mettre sous la lumière les encadreurs des catégories jeunes. « On sait que ce sont des travailleurs de l’ombre qui abattent au quotidien un travail inlassable, mais qui, malheureusement, ne sont pas reconnus à leur juste valeur. Cette compétition est une occasion de leur rendre hommage », a-t-il expliqué.
Comparativement à l’édition 2023 qui a connu la participation de 50 équipes toutes disciplines confondues, la présente a enregistré 55 équipes participantes, dont 24 en football, 12 en handball, 11 en basketball, 8 en volleyball. Dans les sports individuels, on enregistre 117 pratiquants en judo, 108 en lutte et 395 en athlétisme. Cette 7e édition a mobilisé au total 1605 sportifs dont 1221 garçons et 384 filles. « Comparativement aux éditions passées, on note une progression satisfaisante en termes de participation, mais également en termes de performance », a-t-il relevé.
Les premiers et deuxièmes (hommes et dames) de chaque discipline ont reçu, en plus du trophée pour les champions, des médailles, un jeu de maillot, un ballon et une enveloppe financière. Le directeur régional des Sports, Dioyabidi Lompo, a saisi l’occasion pour saluer tous les acteurs qui ont contribué à la réussite de cette édition de la compétition. Il lance toujours un appel à l’endroit de toute personne de volonté à soutenir les Jeux de l’espoir de Bobo-Dioulasso.
Le ministre salue l’initiative des Jeux de l’espoir de Bobo-Dioulasso
Cette compétition était placée sous le patronage du ministre des Sports, Roland Somda. Il a salué les performances des jeunes sportifs. « Nous avons procédé à la clôture des Jeux de l’espoir qui se tiennent à leur 7ᵉ édition. Il faut retenir que nous ne nous sommes pas ennuyés. Dans les sept disciplines sportives, nous avons vu des talents qui se sont exprimés. Les enfants ont montré qu’il y a du talent et que nous pouvons compter sur eux. C’est le lieu de saluer le promoteur de cette initiative qui résiste autant et qui participe à la mise en œuvre de la relève sportive », a-t-il dit.
« Les talents se sont exprimés avec des infrastructures de fortune. Ce qui manque donc, ce sont des infrastructures aux normes, parce qu’il ne saurait avoir de relève sportive sans infrastructures sportives », a déploré le ministre Somda. Avant de rassurer que son département travaille à offrir aux acteurs des infrastructures de qualité. « Je voudrais rassurer que plusieurs initiatives sont en cours pour la relève sportive et que l’année 2025 verra véritablement le déroulement de toutes ces initiatives. La finalité est de faire du sport burkinabè une industrie et faire en sorte qu’il participe au développement du Burkina Faso », a-t-il confié. En attendant donc la concrétisation de ces initiatives, rendez-vous est pris en 2025 pour la 8ᵉ édition.
Romuald Dofini
Lefaso.net