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Burkina/Réalisation des infrastructures : Un taux d’exécution physique global de 80,95% en 2024

Publié le jeudi 19 décembre 2024 à 23h01min

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Burkina/Réalisation des infrastructures : Un taux d’exécution physique global de 80,95% en 2024

Le ministère des Infrastructures et du désenclavement tient sa 2ᵉ session ordinaire de l’année 2024 du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM), ce jeudi 19 décembre 2024 à l’École nationale des travaux publics de Ouagadougou.

Le Conseil d’administration du secteur ministériel constitue un cadre stratégique incontournable pour évaluer collectivement les performances, orienter les actions et planifier le futur.

Selon le ministre des infrastructures et du désenclavement, Adama Luc Sorgho, cette session donne l’opportunité de présenter un bilan partiel de l’exécution des activités de l’année 2024, d’examiner et d’adopter le programme d’activité pour l’année 2025, objets de la présente session.

Pour ce deuxième rendez-vous de l’année, le thème retenu est : « Sécurisation des emprises des infrastructures routières et ferroviaires : le défi de la libération des emprises de l’occupation anarchique pour une mise en œuvre efficace des projets d’infrastructures de transport ».

« Malgré les nombreux défis qui ont été relevés, notre département a enregistré des résultats satisfaisants »

Il s’agit pour les acteurs des infrastructures et du désenclavement de poser un diagnostic de la situation afin d’identifier des pistes de solutions adaptées pour améliorer l’exécution des projets.

Un bilan assez satisfaisant

Selon le ministre Adama Luc Sorgho, la mise en œuvre des activités de cette année 2024 a été fortement impactée, au-delà du contexte sécuritaire, par la contre-performance de certaines entreprises et le retard dans l’obtention des ANO (Avis de non-objection). « C’est un formulaire obligatoire destiné aux bailleurs de fonds qui atteste ne pas émettre d’objections à un financement d’un projet (Ndlr) ».

« Il faut également noter une lenteur dans la libération des emprises par les populations et les concessionnaires, qui entraîne un retard dans le démarrage effectif des travaux et impacte significativement la mise en œuvre efficace des projets d’infrastructures de transport », a-t-il ajouté.

Les participants à ce CASEM sont invités à user de leurs capacités d’anticipation pour faire face aux difficultés et aux contraintes de procédures

Cependant, à en croire les acteurs de ce ministère, des statistiques montrent qu’il y a des résultats satisfaisants. Le bilan de mise en œuvre des activités est assez satisfaisant. Sur un total de 277 activités planifiées, 123 ont été achevées, 134 sont en cours d’exécution et 20 n’ont pas encore démarré.

Le ministre a indiqué que c’est un taux d’exécution physique global de 80,95%. « Il faut encourager les agents du ministère et les collaborateurs pour ce travail. Vu la période que nous traversons, c’est un résultat satisfaisant », a-t-il déclaré.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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