Burkina/Gestion des ressources des services sociaux de base : L’ONG WaterAid et ses partenaires à l’école des comptes Wash et de l’assainissement géré en toute sécurité
Dans le cadre des conventions signées entre le gouvernement burkinabè et les ONG, WaterAid et ses partenaires actifs dans les services sociaux de base, notamment dans les domaines de l’eau, l’hygiène et l’assainissement, un atelier d’information s’est tenu en leur faveur. Ce, dans le but de mieux les outiller sur les questions des comptes Wash et l’assainissement géré en toute sécurité pour une meilleure délivrance des services sociaux de base aux populations bénéficiaires. La cérémonie a été présidée par le directeur des politiques, plaidoyer et communication de WaterAid et facilitateur du groupe thématique eau, hygiène et assainissement du SPONG, Célestin Pouya, aux côtés du directeur des études, du partenariat et de l’information sur l’assainissement, Bassina Ouattara.
« C’est une occasion pour les ONG et associations intervenant dans le domaine de prendre connaissance des nouvelles orientations du gouvernement en la matière », a souligné Célestin Pouya, le directeur des politiques, plaidoyer et communication de WaterAid et facilitateur du groupe eau et assainissement du SPONG, dans sa prise de parole.
Tout en rappelant qu’à la révision de la charte de la transition en mai 2024, une cinquième recommandation a été adoptée et elle promeut que les services sociaux de base soient désormais prioritaires, notamment la question de la transparence de la gestion des ressources.
C’est donc dans ce sens que les ONG de ce secteur, réunis au niveau du SPONG, à travers le groupe thématique chargé de gérer la question, a voulu comprendre les nouvelles orientations du gouvernement pour faciliter leurs activités sur le terrain.
C’est pourquoi, cette rencontre a réuni le groupe thématique du SPONG et le gouvernement qui va proposer ses orientations sur son approche des comptes Wash.
En effet, cette approche de transparence, selon M. Pouya, permet de savoir où vont les ressources de l’eau, hygiène et assainissement et comment corriger les erreurs en la matière afin de mieux les gérer.
Mais en plus des comptes Wash, il y a une autre approche sur l’assainissement géré en toute sécurité consistant à prendre toute la chaîne de valeur de l’assainissement.
C’est-à-dire, explique-t-il, qu’il ne s’agira plus pour les acteurs de creuser simplement des WC, des latrines, mais de penser à les vider quand ils seront remplis, de transporter le contenu, les valoriser, hygiéniser et même les réutiliser.
Si ces approches sont bien comprises par les ONG, cela va faciliter le travail sur le terrain et chacune pourra se positionner sur la ligne du gouvernement, à en croire Célestin Pouya, tout en indiquant que dans les conventions signées avec les ONG, il est dit qu’aucune ONG ne doit avoir son plan d’actions, ni un travail qui lui appartient, il faut s’aligner sur les orientations du gouvernement. « Et plus on est informé sur ces approches, mieux on pourra l’accompagner pour une meilleure délivrance des services sociaux de base au profit des populations au Burkina », a-t-il conclu.
Le directeur des études, du partenariat, et de l’information sur l’assainissement, Bassina Ouattara, a quant à lui salué la bonne collaboration qu’il y a entre les acteurs du public et du privé, tout en se penchant aussi sur les comptes Wash. Selon lui, il s’agit d’une question de transparence et il faut un suivi des ressources mobilisées pour financer ces services sociaux de base pour l’atteinte des objectifs fixés. Car, les ONG sont des acteurs clé pour la réalisation des objectifs fixés par le gouvernement en matière d’eau, hygiène et assainissement et avancées enregistrées en la matière, c’est grâce à elles.
Yvette Zongo
Lefaso.net