Election présidentielle au Ghana : Le Capitaine Ibrahim Traoré félicite le nouveau Président élu, John Mahama

Les ghanéens étaient appelés aux urnes le samedi 7 décembre 2024 pour élire leur président et leurs représentants au parlement. C’est le candidat de l’opposition John Mahama qui ressort victorieux à l’issue du scrutin présidentiel et devient le nouveau président du Ghana. Dans un message publié sur X, le président du Faso, capitaine Ibrahim Traoré, a adressé ses vives félicitations au président élu.

Vos réactions (13)

---

• par Timbila, 9 décembre 2024 10:53

  ce serait mieux que ceux qui n’aiment as la démocratie et sont passés par d’autres voies pour accéder à la magistrature suprême arrêtent de nous distraire en félicitant ceux qui sont passés par les urnes pour y arriver. C’est aussi simple que cela. Vous refusez de manger la viande du chien mais vous buvez la soupe. c’est juste une simple question de logique.

  Répondre à ce message
  • par Icare, 9 décembre 2024 12:31

    Je ne vois aucune logique dans ce que tu avances, mon ami. Nous appartenons au même espace et de ce fait, sommes appelés à travailler ensemble. Au-delà de nos dirigeants, les 2 pays commercent depuis la nuit des temps, et il en sera toujours ainsi, peu importe la coloration aux sommets de nos états. En sus, la situation sécuritaire nous impose une collaboration, ce qui n’échappe pas aux esprits censés. Dans ce sens, je ne vois vraiment pas en quoi, féliciter un chef d’état avec qui on va devoir parler dans les jours ou semaine à venir, serait problématique. Il faudrait peut-être arrêter de faire une fixation sur un concept ou modèle importé, qui depuis longtemps a été dévoyé sous nos cieux, et dans bien de pays n’a conduit qu’à des morts, accaparements de richesses et autre misère. Oblitérer le vocable "démocratie", de votre dictionnaire, ne vous condamnera pas à une inéluctable descente aux enfers et ne vous empêchera pas de vous épanouir. Tout le monde se rue aujourd’hui sur la chine et bien de pays arabes, oubliant que ces derniers ne sont absolument pas démocratiques, le revendiquent d’ailleurs, et ne s’en portent pas trop mal ! Les mêmes qui nous indexent et vouent aux gémonies, ne se gênent pas pour caresser ces pays dans le sens du poil, faire des affaires avec ces derniers...et même s’y expatrier. Focalisez-vous un peu sur votre contribution en tant qu’individu au rayonnement du Burkina, ce que vous pouvez développer et apporter, et vous n’aurez pas le temps de revenir sur ces sempiternels concepts creux qui ne produisent pas toujours les effets escomptés !

    Répondre à ce message
    • 9 décembre 2024 18:04

      Internaute Icare, vous dites "Il faudrait peut-être arrêter de faire une fixation sur un concept ou modèle importé, qui depuis longtemps a été dévoyé sous nos cieux, et dans bien de pays n’a conduit qu’à des morts, accaparements de richesses et autre misère." Depuis quand la democratie a conduit à des morts au Burkina ? Remontez aussi loin que vous voulez et dites moi quel processus démocratique a entrainé des morts dans notre pays ? Le regime démocratique de 1960 à 1966 ? La deuxime république de 1971 à 1974 ? La troisieme république de 1978 à 1980 ? La quatrieme république<, <ou le regne de Roch kaboré ? Ce que vous ne dites pas, c’est que ce sont les régimes militaires qui nous apportent les morts, de surcroit violentes ? Nezien Badembié, notre premir suplicié n’a pa été tué par la démocratie que je sache.Il a été tué par un régime militaire issu d’un coup d’Etat. Les militaires se sont fait entre eux ce que aucin politicien n’a fait à son camarade. Les politiciens n’ont jamais tué personne. Donnez moi un seul exemple de désaccord entre hommes politiques qui se soit terminé par mort d’homme. Par contre, tout désaccord entre militaires putschiste finit par la mort ou l’exil. Actuellement combien d’officiers de notre armée sont morts dans les geoles des capitaines et combien sont en exil.Quel régime de politicien dans notre pays a radié des militaires de l’armée ou forcé à l’exil ? Aucun. Les militaires passent le temps à se trahir. Saye Zerbo a trahi Sangoulé. Jean Baptiste a trahi Sankara. Blaise a trahi Sankara, IB a trahi Damso, etc.... Le pire des comportements qu’aucun politicien n’a e dans ce pays, les militaires l’ont eu. Donc, de gracé, laissez la démocratie tranquille. Ses principes sont les meilleurs que l’homme ait jamais inventé.ET sa pratique au Burkina, malgré toutes ses limites, est largement mieux que ce que les militaires nous sont servi depuis le coups d’Etat des colonels en 1980. Le vrai probléme du Burkina, c’est son armée. Une armée championne du monde des coups d’Etat et où tout soldat se voir rédempteur.Et comme il ya des civils opportunistes pour toujours s’accrocher aux culottes des militaires et défendre l’indéfendable, on n’est pas sorti de l’auberge.

      Répondre à ce message
      • par jan jan, 10 décembre 2024 23:31

        @Intervenant sans nom, ce n’est que la stricte vérité que vous avez dit, bravo.

        Répondre à ce message
      • par WALAYE, 20 décembre 2024 11:45

        Si par définition, depuis 1991 nous sommes en démocratie, alors les régimes démocratiques ont fait plus de morts dans notre pays que les régimes d’exception. allez y lire la rapports du collèges des sages et vous verrez. Vous n’allez pas aussi dire qu’il n’y a pas de dictateurs parmi les dirigeants élus de cet Afrique, voir de ce monde ? Que Dieu dans sa bonté nous donne de bons dirigeants.

        Répondre à ce message
  • par zoewend, 9 décembre 2024 21:56

    Je me permets de réagir à votre courrier concernant les félicitations de notre Président à son homologue récemment élu d’un pays voisin. Je partage certaines de ses préoccupations, mais je crois qu’il est essentiel d’analyser cette situation avec nuance. Il est indéniable que la reconnaissance des résultats d’élections démocratiques est un pilier fondamental des relations internationales. Féliciter un président nouvellement élu est non seulement un acte de courtoisie, mais aussi un moyen d’affirmer notre soutien aux valeurs démocratiques. Cependant, il est crucial de considérer le contexte dans lequel notre Président évolue. Notre pays a traversé des périodes de turbulence politique, et l’arrivée au pouvoir de notre Président s’est faite dans un cadre particulier. Bien que certains puissent qualifier cette accession de "coup d’État", il est important de se rappeler que chaque nation a son propre parcours historique et politique. Les relations entre États ne se construisent pas uniquement sur des gestes symboliques, mais aussi sur des intérêts stratégiques et des réalités géopolitiques. Il serait donc inapproprié de juger notre Président sur un seul acte, sans tenir compte des circonstances complexes qui entourent sa gouvernance. Par ailleurs, l’absence de félicitations ne doit pas être interprétée comme un rejet des principes démocratiques, mais plutôt comme une réflexion sur les relations délicates que notre pays entretient avec ses voisins. Je crois qu’il est essentiel de promouvoir un dialogue ouvert et constructif sur ces questions, afin de favoriser une meilleure compréhension des enjeux politiques qui nous affectent tous. La démocratie, en fin de compte, est un processus en constante évolution, et il est de notre devoir, en tant que citoyens, de participer activement à cette dynamique. Je vous remercie pour l’attention que vous porterez à ma lettre et j’espère qu’elle pourra alimenter le débat sur ce sujet crucial. Cordialement,

    Répondre à ce message
  • par WALAYE, 20 décembre 2024 11:34

    La démocratie ghanéenne que vous appréciez aujourd’hui est le fruit des actions du colonel John Jhering Rawlings qui n’est pas arrivé au pouvoir par des élections. Donc si IB peut nous amener à ce niveau où les règles du jeu démocratique sont réelles et acceptées par tous, tant mieux. Qu’est ce que les pouvoirs dits démocratiques ont apporté à notre pays ?

    Répondre à ce message

---

• par Sabari, 9 décembre 2024 15:09

  La partie que je ne comprends pas c’est " qu’ensemble nous construisions un espace sous-régional plus fort, mieux intégré et résilient pour le bonheur de nos peuples." C’est l’espoir de faire entrer le Ghana dans l’AES ou bien c’est un nouvel ensemble AES+CEDEAO ?

  Répondre à ce message
  • par kwiliga, 10 décembre 2024 08:27

    Bonjour Sabari, Remarque tout à fait pertinente. Alors qu’après avoir déclaré haut et fort, en janvier 2023, que les pays de l’AES sortent de la CEDEAO, avec effet immédiat, ce qui, bien entendu, est resté au stade d’effet d’annonce, nous attendons maintenant avec une certaine crainte, le 28 janvier 2024, date de la "sortie officielle" admise par la CEDEAO. Et pour rappel : " Le 15 décembre prochain, la capitale nigériane, Abuja, sera le théâtre d’un sommet crucial des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette réunion, placée sous haute tension, devra répondre à une question centrale : le retrait définitif du Mali, du Burkina Faso et du Niger de cette organisation régionale. Ce départ, désormais imminent, constitue un tournant majeur dans l’histoire de la CEDEAO, ébranlant son projet d’intégration régionale.

    Répondre à ce message

---

• par Le Juge Impartial, 9 décembre 2024 15:24

  Le Burkina fera mieux de suivre l’exemple du Ghana voisin qui vient d’élire de manière démocratique et transparente et compétitive le candidat de l’opposition John D. Mahama. Le candidat du parti au pouvoir a concédé, et accepté sa défaite, une passation de pouvoir aura lieu dans le calme et la paix ! Sourions un peu : Another John in Power in Ghana : Sur les 5 ou 6 derniers présidents du Ghana, il y avait toujours du John dans leur nom !

  Répondre à ce message

---

• par fretback, 9 décembre 2024 18:12

  Le système électoral démocratique au Burkina Faso, d’un point de vue strictement juridique, c’était Lamizana versus Macaire Ouedraogo... au second tour. Historique en Afrique, francophone à coup sur. Le pays s’appelait Haute-Volta, c’était en 1978, on peut dire deux ans avant les premières ’fritures’ et les ’certitudes’ idéologiques des uns et des autres...

  Répondre à ce message

---

• par Le Juge Impartial, 9 décembre 2024 19:35

  @Timbila, @Icare : Icare, il n y a aucune logique dans ce que vous écrivez tout comme Timbila. Dans les deux cas c’est du boiteux , du confus du contradictoire re-lisez vous pour vous convaincre. En attendant, souhaitons bonne chance au futur président John D. Mahama, démocratiquement élu, c’est mon extrême-suprême joie de la journée quand on voit ce qui se passe en négatif, presque partout dans le monde !

  Répondre à ce message

---

• par Alph@2025, 11 décembre 2024 08:02

  Encore une fois, certains accusent la démocratie de tous les maux, arguant qu’il s’agit d’un modèle "importé" qui ne nous a amené que des problèmes, et avancent en contre exemple les noms de pays non démocratiques qui le revendiquent et ne s’en porteraient pas trop mal. Ils oublient de reconnaitre que les maux dont on accable les démocraties -corruption, mal gouvernance, détournement de deniers publics, atteintes aux droits de l’homme, pillage des ressources du pays, etc...- se retrouvent également dans des "non démocraties" et que dans ce cas, il y aura peu de monde pour dénoncer ces maux. L’effervescence des syriens à la chute du clan Al Assad après plus de 50 ans d’une dictature féroce ne me contredira pas. Et personne ne me fera croire que les burkinabè sont devenus plus vertueux après la révolution de Sankara qu’avant. Certains disent même que les TPR ont été une école, car ils ont enseigné comment détourner sans se faire prendre. De même, je ne crois pas que le burkinabè d’aujourd’hui est plus vertueux que celui d’hier, ou moins que celui de demain. Je me rappelle de ce que certains ont dit de cet ex DG des douanes surpris en possession de malles contenant des milliards ; il a été assez bête pour se faire prendre, sinon ce n’est pas le plus gros voleur. Il ne faut pas confondre ces tares inhérentes à la nature humaine avec le système politique dans lequel nous sommes gouverné. Il faut aussi avoir l’honnêteté d’accepter qu’en démocratie, on peut dénoncer ces tares avec moins de risque de se faire occire qu’en dictature, surtout si ces tares, comme c’est souvent le cas, sont le fait des gouvernants eux mêmes.

  Répondre à ce message

---

Un message, un commentaire ?