Enseignement supérieur : 228 étudiants de Burkina institute of technology (BIT) reçoivent leurs parchemins
Burkina institute of technology (BIT) de Koudougou a organisé la cérémonie de sortie de promotion, le samedi 7 décembre 2024. Plusieurs autorités ont pris part à cette graduation.
En 2018, Burkina institute of technology (BIT) s’est donné une mission audacieuse : former les leaders qui conduiront l’avenir. Après trois ans de formation, les étudiants de Burkina Institute of technology sont désormais sur le marché de l’emploi. Ils sont au total 228 étudiants issus des filières génie mécanique, génie électrique et génie informatique.
Selon le directeur général de BIT, Pr François Zougmoré, la cérémonie du jour n’est pas qu’une célébration mais plutôt un triomphe de l’effort, du rêve et de la vision. « J’ai l’honneur, le grand plaisir, l’immense joie de vous informer que rien qu’hier, nous avons reçu l’information de la part du CAMES que notre diplôme est reconnu par le CAMES », a-t-il confié de manière solennelle.
Du côté des partenaires, l’heure est également à la joie. Le coordonnateur de l’ONG TSSI (The stern stewart institue), Désiré Yaméogo, a rappelé la conviction de deux partenaires : le savoir trouve son sens lorsqu’il est partagé et mis au service des autres.
En baptisant cette promotion « Aurore », Désiré Yaméogo a indiqué qu’il ne s’agit pas d’un hasard. « C’est un appel à briller dans l’obscurité, à incarner l’aube d’un changement durable. Vous êtes cette lumière. Le Burkina Faso a besoin de vous. L’Afrique attend votre génie, votre passion et votre engagement », a-t-il ajouté.
« Notre parcours a été parsemé de doutes de temps à autre… »
Etudiante en génie informatique, Justine Pascaline Salou est la majore de la promotion Aurore. Elle se réjouit de la qualité de la formation reçue dans ce temple du savoir. « Le début pour moi, c’était comme du secrétariat. Quand nous avons commencé, on parlait de la technologie profonde comme la création des applications et l’intelligence artificielle », a-t-elle confié.
Il y a eu des difficultés, à en croire la majore. « Notre parcours a été parsemé de doutes de temps à autre mais avec l’éducation de qualité que l’université nous a procurée, nous sommes aujourd’hui à la hauteur », s’est félicité Justine Pascaline Salou.
« C’est un monde où la concurrence est dure »
Au cours de cette cérémonie de graduation, les différents intervenants ont prodigué des conseils aux lauréats. Selon le Pr François Zougmoré, ces étudiants doivent être des innovateurs audacieux, des bâtisseurs courageux et des leaders responsables.
« Vous n’êtes pas seulement des diplômés d’informatique, de génie électrique ou mécanique ; vous êtes des porteurs d’espoirs, des architectes de solution », a affirmé Désiré Yaméogo.
Quant au gouverneur de la région du Centre-ouest, Boubakar Nouhoun Traoré, il a rappelé qu’ils n’ont que 72 heures pour fêter cette joie, cette allégresse d’avoir obtenu un parchemin. « La bataille qui vous attend, c’est le monde du travail et c’est le plus dur. Parce que vous irez trouver sur le marché, des gens qui ont le même diplôme que vous. Vous devrez exceller, si vous voulez des emplois dans de grandes entreprises. C’est un monde où la concurrence est dure. C’est dire que vous ne devriez pas dormir sur vos lauriers », a-t-il conseillé.
Il faut rappeler que Burkina institute of technology a été créé en 2018 et forme dans trois filières : génie électrique, génie informatique et génie mécanique. BIT offre également des stages à l’international pour ses étudiants. Justine Pascaline Salou est l’une des bénéficiaires. Elle a effectué son stage en Allemagne.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net