Journée internationale des volontaires : Des volontaires demandent un accompagnement de la part des autorités
La journée internationale des volontaires est célébrée chaque 5 décembre. Elle est une célébration internationale mandatée par l’Assemblée générale des nations unies en 1985. Au Burkina Faso, les volontaires jouent un rôle important dans la société surtout en cette période de crise sécuritaire et humanitaire. Voici quelques réactions de quelques volontaires à l’occasion de leur journée.
Yéri Pascaline Da résidente à Kamboinsin
« Je suis agent de santé à base communautaire. Je suis devenu volontaire pour répondre à l’appel du président du Faso. Il a demandé à tous de nous engager pour une cause commune au niveau de nos communautés. J’encourage les volontaires à poursuivre dans le volontariat. Car notre actualité fait que la communauté a besoin de nous donc engageons-nous pour la cause commune. Je demande aux autorités de toujours nous accompagner et je leur dis merci de nous avoir permis de revaloriser ce que nous sommes ».
Fulbert Tapsoba, superviseur des agents de santé à base communautaire
« Je suis engagée en tant que volontaire depuis 2022. En réalité, c’est le chômage qui a fait que j’ai décidé d’être volontaire. Cela m’a motivé parce que ça permet de ne pas être totalement au chômage. Avec le volontariat, tu bouges avec les autres et il y a des petites allocations qui te permettent de pouvoir joindre les deux bouts. Quand j’ai commencé, j’ai constaté que cela m’a permis de mûrir en patriotisme et en civisme. Aujourd’hui, c’est ça toute ma motivation. Le message que j’ai à passer, c’est appeler tous ceux qui ne se sont pas engagés en tant que volontaire de le faire, puisse qu’actuellement on a vu que beaucoup de pays se sont construits par le biais du volontariat donc on voudrait demander à tous ceux qui ne se sont pas engagés de venir le faire pour que nous puissions construire le pays ensemble. Aux autorités, je leur dirai de porter un regard sur le volontariat de façon générale, chaque fois que des volontaires ont peut-être des soucis, qu’ils puissent avoir gain de cause ou savoir à quelle porte taper. On est là pour eux, on voudrait aussi qu’ils soient là aussi pour nous ».
Marcel Kafando, volontaire à Komsilga
« En tant que patriote j’ai décidé d’être volontaire. Actuellement, on doit s’engager en tant que volontaire pour pouvoir aider la nation. Chacun a sa façon d’apporter sa pierre à la construction du pays. Il y en a d’autres qui sont au front. Nous sommes ici pour aider les personnes dans le besoin. Je demande à ceux qui ne sont pas inscrit comme volontaire de comprendre qu’être volontaire, c’est se sacrifier. Car il n’y a pas de salaire. C’est de s’engager volontairement comme son nom l’indique. Aux autorités, je leur dis merci pour ce qu’elles font pour le pays actuellement. J’aimerais leur demander de se pencher sur la question des allocations des volontaires. Car, c’est souvent dur. Ça prend du temps avant de nous parvenir. Ce qui fait que beaucoup abandonnent le volontariat ».
Rama Diallo
Rachidatou Démé (stagiaire)
Lefaso.net