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Burkina/Journées nationales du refus de la corruption : Les lanceurs d’alertes à l’honneur de la 19e édition

Publié le mardi 3 décembre 2024 à 21h40min

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Burkina/Journées nationales du refus de la corruption : Les lanceurs d’alertes à l’honneur de la 19e édition

Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) a animé une conférence de presse le lundi 2 décembre 2024 à Ouagadougou, à l’occasion de la Journée internationale de la lutte contre la corruption.

Instituée par la résolution 58/4 de l’Assemblée générale des nations unies le 31 octobre 2003, la Journée internationale de la lutte contre la corruption est célébrée chaque 9 décembre. Selon le secrétaire exécutif du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), Pissyamba Ouédraogo, cette journée vise à sensibiliser les citoyens au problème de la corruption d’une part et, d’autre part, à faire connaître le rôle de la convention dans la lutte.

Pour l’année 2024, le thème de cette année est : « S’unir aux jeunes contre la corruption : façonner l’intégrité de demain ». Il s’agit de mettre l’accent sur le rôle des jeunes défenseurs de l’intégrité dans la sensibilisation contre la corruption et son impact sur leurs communautés. « Cette journée invite à renforcer la synergie d’actions dans la lutte contre la corruption en rappelant que « Unis, nous pouvons plus facilement combattre » le phénomène », a précisé Pissyamba Ouédraogo.

« Ces activités vont contribuer à la prise de conscience des citoyens et des décideurs », a affirmé Pissyamba Ouédraogo

Vers la protection des lanceurs d’alerte

La présente conférence de presse a été l’occasion d’annoncer les couleurs de la 19e édition des Journées nationales du refus de la corruption (JNRC). Ces JNRC se tiennent du 1er au 10 décembre 2024. Le thème de cette 19e édition est « Place des lanceurs d’alertes dans la lutte contre la corruption au Burkina Faso ».
À en croire les acteurs de la lutte contre la corruption, l’arsenal juridique du Burkina Faso pour la protection des dénonciateurs et témoins est insuffisant. Pour pallier cette insuffisance, le REN-LAC a donc initié, en collaboration avec l’Autorité supérieure de contrôle d’État et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), un projet de texte sur la protection des lanceurs d’alerte.

« Nous entendons inscrire cette problématique dans le débat public au cours de la 19e édition des JNRC en interrogeant la place et le rôle des lanceurs d’alerte dans la lutte contre la corruption au Burkina Faso », a annoncé Pissyamba Ouédraogo au cours de la déclaration liminaire.

À cette date, aucun lanceur d’alerte n’est inscrit comme paneliste, ont reconnu les organisateurs. Pour eux, pour le moment au Burkina Faso, les lanceurs d’alerte ne sont pas organisés de façon professionnelle. Ce sont des citoyens qui s’engagent dans la lutte. « Ils auront le courage de s’exprimer si l’initiative d’élaboration des textes les protégeant voit le jour », espèrent les acteurs de la lutte contre la corruption.

Les acteurs de la lutte contre la corruption invitent les citoyens à une grande mobilisation pour ces journées

Les activités au programme

Plusieurs activités sont prévues pour la célébration des journées internationales et nationales de lutte contre la corruption. Le 9 décembre 2024, l’université Joseph Ki-Zerbo va accueillir plusieurs panels sur la « Contribution des leaders coutumiers et religieux à la lutte contre la corruption », « S’unir aux jeunes contre la corruption : façonner l’intégrité de demain ».

Le 10 décembre 2024, le panel sur la « Place des lanceurs d’alertes dans la lutte contre la corruption au Burkina Faso » va se tenir au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC).

Des émissions dans les médias, des activités sportives et sociales sont également au menu de ces journées.

Cette conférence de presse a été animée conjointement par le REN-LAC et cinq de ses partenaires. Il s’agit de : l’Autorité supérieure de contrôle d’État et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), le Conseil national de la jeunesse du Burkina Faso (CNJBF), le Centre d’information, de formation et d’étude sur le budget (CIFOEB), le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), le Réseau burkinabè des jeunes leaders pour l’intégrité (RBJLI), le Conseil national des organisations de la société civile (CN-OSC) et l’Observatoire pour la justice et la démocratie (OJD).

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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