Special Olympics Burkina Faso continue sa dynamique de renforcement des capacités des acteurs du monde sportif burkinabè. Le samedi 23 novembre 2024, c’était au tour des coachs et captains en fitness de voir leur capacité renforcée. Cette séance de formation de Special Olympics a permis d’outiller les coachs et captains de fitness en technique d’animation des stands et surtout en technique d’animation spécialisée pour les enfants déficients intellectuels.

Au nombre de 37, ces coachs sont désormais plus aptes à mieux animer les centres. Ils sont repartis avec des attestations. Parce que, a déclaré Paulin Somé, SG de Special olympics Burkina Faso, le sport est bien mais lorsqu’il est mal pratiqué, il peut causer des dommages aux pratiquants. « C’est pourquoi il sied, en plus de la déficience, du handicap des enfants que le sport qu’ils pratiquent de ne leur causent pas d’autres dommages. C’est pourquoi nous donnons les bonnes techniques afin que les coachs puissent bien encadrer les enfants, conformément aux règles », a-t-il fait savoir.

Selon le directeur sportif de Special olympics Burkina Faso, Bernard Tuina, les modules qui ont été développés ont essentiellement porté sur les clés de base en fitness, la santé des athlètes et l’hygiène alimentaire. Ces modules, a-t-il ajouté, permettront aux coachs de prendre mieux soin des enfants. Parce que, a-t-il dit, en matière de sports, il y a ce qu’on appelle la préparation physique, la mise en condition physique puis il y a l’hygiène de vie et l’aspect santé qu’il ne faut pas ignorer pour pouvoir performer.

Il a indiqué que le processus du renforcement de capacités va se poursuivre de deux façons. « En présentiel et en virtuel parce qu’avec les pages WhatsApp que nous allons créer, nous allons continuer à travailler ensemble. Egalement, en 2025, nous avons un programme concernant la mise en pratique de cette formation qui est d’aller sur le terrain, à la rencontre des athlètes, qui ont des capacités réduites, leur faire bénéficier des connaissances acquises », a-t-il rassuré.

Athanasse Hien est animateur au Centre des jeunes filles de la charité de Nouna, chef-lieu de la province de la Kossi, et prend part à cette formation. « La formation s’est très bien passée. Je pense que ça a été un plus pour nous en tant qu’acteurs qui accompagnent les enfants afin qu’ils puissent avoir un épanouissement plein. Je pense que ça va beaucoup améliorer notre façon d’enseigner », a-t-il apprécié. Puisqu’on ne finit jamais d’apprendre, les actions nuisibles qu’on faisait faire par les enfants sans connaître leur portée sur la santé physique seront désormais conjuguées dans le passé, foi de M. Hien. « Je pense que nous sommes aptes à pouvoir accompagner surtout au niveau du développement inclusif des enfants afin qu’ils soient épanouis comme les autres », a-t-il affirmé.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net