Culture : La 32e édition de Jazz à Ouaga est annulée

La Coordination de la 32e édition de Jazz à Ouaga, informe par le présent communiqué, que l’édition est annulée. Cette édition devrait démarrer ce mercredi 20 novembre 2024. Elle présente ses excuses les plus sincères aux amoureux de la musique.

Un peu plus tôt dans la journée, un autre communiqué annonçait le départ de Abdoulaye Diallo de la présidence de l’association Jazz à Ouaga. Ce report de la 32e édition à quelques heures de la cérémonie d’ouverture du festival et le départ de la présidence de Abdoulaye Diallo de la tête de l’association sont-elles liées ? Mystère et boule de gomme.

Lefaso.net

Vos réactions (6)

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• par frankina, 21 novembre 06:28

  Déception pour les artistes programmés et spectateurs… j’espère en savoir plus sur cette annulation.

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• par Djamana Tigui, 21 novembre 10:09

  Quand on veut usurper de l’initiative d’une autre personne ça donne cela. Au Burkina Faso, on est champion du monde de la méchanceté quand il s’agit de gâter pour l’autre pour s’y installer. Abdoulaye DIALLO a toujours bien géré le festival Jazz à ouaga. Aujourd’hui le Pays en mauvaise odeur de sainteté avec l’institut français, les hyènes profitent de cette occasion pour vouloir lui retirer ce qu’il a commencé depuis belle lurette. Dieu vous voit et rendra justice.

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  • par Mbaterna Somé, 21 novembre 14:55

    @ Djamana Tigui. Selon l’expression consacrée, il faut apprendre à se hâter lentement... Manifestement, vous avez tout faux concernant l’annulation de la 32ème édition de cet évènement culturel. Pour votre information, le festival "Jazz à Ouaga" n’est ni à l’initiative de monsieur Abdoulaye Diallo, ni la propriété ou une programmation de l’Institut Français de Ouagadougou. Ce festival est le fruit de passionnés(burkinabè et expatriés européens) du Blues et de Jazz réunis au sein d’un collectif qui a initié en décembre 1991 avec Guy Maurette, directeur du centre culturel français Georges Méliès d’alors, "La Nuit du Jazz." En 1992 le collectif a jugé nécessaire de s’organiser en association culturelle("Association Jazz à Ouaga") pour la promotion et la pérennisation du Jazz et des musiques "cousines" dont le Blues, la Soul Music, la Salsa, l’AfroJazz, l’AfroBeat, etc. En février de la même année, le comité exécutif lança la 1ère édition du festival Jazz à Ouaga sur la scène du Méliès ; il en a été de même pour les éditions suivantes jusqu’à la 25ème en 2017. Depuis 2018 c’est au CENASA que se déroule le festival qui perd d’année en année de sa superbe. Faut-il rappeler ici que le mélange des genres et le manque de transparence de la gestion financière de cet évènement ont eu pour conséquence la désertion des grands sponsors ? Certaines chancelleries sollicitées préfèrent prendre elles-mêmes en charge l’hébergement et la rémunération des artistes qu’elles proposent à Jazz à Ouaga plutôt que de soutenir financièrement le festival. Depuis que monsieur Diallo et son comité exécutif ont pris les rênes de Jazz à Ouaga, cela fait plus d’une décennie que la démocratie est fortement enrhumée au sein de cette association qui avait toujours fonctionné dans le respect d’une saine alternance du comité exécutif. L’ironie de l’histoire est la suivante : Jazz à Ouaga n’aura pas lieu cette année en raison de l’absence de son directeur exécutif(très peu démocrate) réfugié en Côte d’Ivoire pour cause de "gouvernance autoritaire et non démocratique" au Faso... Le ridicule n’est pas prêt de tuer. Une organisation sérieuse ne permettrait jamais que l’absence pour raisons personnelles d’un responsable entrave la tenue d’un événement culturel d’intérêt national et international. Bref, vous devez, monsieur Djamana Tigui, chercher l’explication de la crise au sein de Jazz à Ouaga dans la personnalisation du pouvoir de monsieur Diallo et dans le culte de l’individu dont vous semblez être une victime consentante.

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    • par Georges, 22 novembre 13:17

      Rien à dire de plus Mr SOME. Merci pour ce rappel magistral et permettez moi de rendre aussi hommage à Monsieur Mansour DIOP, alors Représentant de Air Afrique qui nous convoyait de Grands jazzmen et blues-men directement de la source (USA) et dont j’ai encore vaguement les sonorités enivrantes dans les oreilles comme si c’était hier. Aldo Romano, vous vous rappelez certainement Puis, vint le temps des tard-venus, usurpateurs et alchimistes musicaux pour qui business et jazz et dont vous avez très bien décrit la gouvernance du Festival. Hommages et reconnaissance infinis aux initiateurs Guy Maurette, Mansour Diop, etc. et aux animateurs Ali Farka Touré, Bembeya Jazz, Ma Case, etc. Merci Monsieur SOME

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      • par Mbaterna Somé, 25 novembre 19:41

        @ Georges. Bonsoir monsieur Georges. Merci pour votre juste contribution à la restauration de la vérité concernant l’histoire du festival Jazz à Ouaga, pour votre hommage aux pionniers, dont bien sûr monsieur Mansour DIOP, dont la passion et les efforts remarquables ont permis la pérennisation du festival. A l’évocation des noms de ces artistes de renommée internationale ayant charmé les musiciens et mélomanes amateurs lors des premières éditions de Jazz à Ouaga, je présume que vous avez également été sans doute un acteur ou un témoin intéressé de cette belle aventure culturelle et associative qui mérite de survivre à l’assaut des impostures et à la profanation de l’idéal des pionniers par les "ouvriers de la dernière heure." Vivement un sursaut salvateur des artistes, des acteurs culturels, des passionnés du Jazz, et du ministère de la culture en dernier recours. Le Jazz et les genres musicaux associés sont un des temples d’expression de l’art vivant qui doit être protégé de l’intrusion des marchands de tapis et autres opportunistes incultes.

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• par Kouda, 21 novembre 11:37

  C’est vraiment dommage l’annulation de cette édition de Jazz à Ouaga que j’apprécie bien. Espérons que les prochaines éditions pourront se tenir dans de bonnes conditions. Courage à vous de Jazz à Ouaga et aux artistes.

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