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Grippe aviaire : Non à la psychose

Publié le mardi 11 avril 2006 à 08h04min

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La grippe aviaire ! Après le Nigeria, le Niger, l’Egypte et le Cameroun, le Burkina avec son premier foyer découvert dans une banlieue de Ouagadougou à Gampèla, dans le campement « Le Pharaon » s’allonge la liste d’influenza aviaire hautement pathogène H5N1 en Afrique. Certes le Burkina est touché mais il n’y a pas lieu de paniquer. L’observation de quelques règles doit être de mise.

L’homme se contamine à la grippe aviaire par le contact, l’abattage, le plumage et le découpage de volailles contaminées, la consommation crue de nourriture contaminée, des matériels et des vêtements contaminés. Après une durée d’incubation pouvant aller jusqu’à sept jours selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les signes cliniques de la grippe aviaire fréquents chez l’homme sont : la fièvre à 39°C ou plus, les maux de tête, de gorge, les courbatures, la fatigue, la toux, la gène ou des troubles respiratoires sévères suivis de complications allant jusqu’à la mort. Dès les tout premiers moments, l’intervention du médecin est impérative ainsi que le respect scrupuleux de ses instructions.

Des mesures à prendre

Le port d’un masque de protection est fortement recommandé et obligatoire pour les personnes intervenant dans les élevages industriels ou de basses-cours, la commercialisation des volailles et dans les lieux de regroupement de volailles.

Aussi, l’hygiène corporelle doit être bien observée. Il faut se savonner correctement les mains tout de suite après les contacts et dans toutes circonstances avec toutes volailles (également les pieds, dans le cadre de déplacement « pieds-nus » dans les élevages industriels ou de basses-cours). Il ne faut pas mettre les enfants en contact direct avec des volailles. Outre cela, des produits de volaille crus ne doivent jamais être mélangés aux produits qui seront consommés crus , les personnes qui préparent les aliments devront se laver soigneusement les mains et nettoyer les surfaces qui entrent en contact avec ces produits (l’emploi de savon et d’eau chaude suffit).

On s’abstiendra d’utiliser des œufs crus dans des aliments qui ne subiront pas ultérieurement de traitement thermique. Pour les spécialistes, les volailles et les produits de volailles des zones contaminées ou non peuvent être consommés sans danger à condition d’être bien cuits (le virus est détruit à 70°C).

Boureima SANGA

Sidwaya

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