Quatre équipes à savoir la presse écrite et en ligne privée, la presse audiovisuelle privée, la RTB et les Éditions Sidwaya, ont pris part à ce tournoi. La presse écrite et en ligne privée s’est défait de la RTB 1-0 pour se hisser en finale et la presse audiovisuelle privée a écarté de son côté Sidwaya par 2-0 pour filer en finale.

La finale a donc opposé la presse audiovisuelle privée à celle de la presse écrite et en ligne privée. Une finale 100% presse privée. Et c’est la presse audiovisuelle privée qui remporte pour la deuxième fois consécutive le trophée grâce à sa victoire aux tirs aux buts 1-0 après un score nul de 0-0 à la fin du temps règlementaire.

Chacune des quatre équipes est repartie avec un jeu de maillots et la somme de 100 000 FCFA. En plus de ces prix, la presse audiovisuelle privée repart avec le trophée du vainqueur. Un tournoi salué par Jean Emmanuel Ouédraogo, ministre d’Etat, chargé de la Communication, patron de ce TIR 2024. « Chaque année, au-delà de la compétition, c’est vraiment une soirée de convivialité qui réunit les journalistes dans leur ensemble. C’est le lieu de féliciter l’équipe d’organisation qui réussit année après année, à tenir ce tournoi inter-rédactions qui offre l’occasion aux journalistes de confraterniser davantage mais aussi de s’égayer, de se distraire, parce qu’on sait que dans les rédactions, souvent, c’est un travail à feu continu avec beaucoup de pression. Mais il convient de féliciter aussi l’équipe qui a gagné, parce que c’est la même équipe qui a gagné l’année dernière. Ça montre qu’en plus de la plume et du micro, ils savent s’organiser pour se préparer, pour jouer au ballon. Félicitations à eux ! J’espère que l’année prochaine, le ministère de la communication repartira avec le trophée. On va y travailler », a-t-il déclaré.

Tout en saluant les efforts des journalistes burkinabè, le ministre d’Etat les a invités à s’engager davantage dans la dynamique enclenchée par les autorités de la transition dans la reconquête de l’intégrité territoriale et l’affirmation de la souveraineté du Burkina Faso.

« Le message que j’ai à l’endroit de tous les journalistes, c’est saluer vraiment le travail qu’ils font tous les jours sur le terrain, dans des conditions bien souvent très difficiles mais qui ne les découragent pas, parce que la plupart de ces journalistes sont des passionnés du métier qui veulent donc travailler, montrer leur potentiel. Et ce sont des mots d’encouragements à leur endroit. Qu’ils continuent dans cette dynamique, parce qu’on a besoin également d’une presse engagée, dynamique et surtout une presse qui accompagne la dynamique aujourd’hui de la transition avec la vision qui est portée, qui est une vision de reconquête du territoire national, d’affirmation de notre souveraineté. Ce combat, c’est également le combat des journalistes et nous savons que les journalistes burkinabè ont le talent et l’engagement nécessaire pour accompagner cette dynamique et être comptables de la victoire certaine, parce que nous n’en doutons pas un seul instant », a poursuivi Jean Emmanuel Ouédraogo.

Du côté du comité d’organisation du TIR 2024, l’on se réjouit du pari réussi malgré la modestie des moyens. « Je suis vraiment comblé, parce que ce n’était pas évident de tenir ce TIR 2024. On a fait un TIR de résilience, Dieu merci nos patrons nous ont toujours compris, ils ont accepté de nous accompagner. Voilà pourquoi on a pu tenir ce tournoi. Nous disons grand merci au patron de la cérémonie qui est le ministre de la Communication et merci au directeur de cabinet du président du Faso. Merci à tous ceux qui nous ont compris et ont accepté de nous accompagner. Je me rends compte qu’en réalité, les gens se préparent pour le TIR. Si l’audiovisuel privé a pris la coupe, ça me n’étonne pas, parce que c’est la plupart des joueurs de l’AJSB et on s’entraine chaque mardi et jeudi. Je suis désolé de le dire à la RTB, quand on veut aller loin, on prépare sa monture. Si vous ne vous entrainez pas, vous ne pouvez pas gagner. Le football, ça ne ment pas, ce sont les entrainements », a indiqué Sékou Diarra du comité d’organisation.

Pour Luc Pagbelguem, capitaine de l’équipe de la presse audiovisuelle privée, le secret de ce double sacre n’est rien d’autre que les entrainements réguliers. « Le secret de cette victoire consécutive, ce sont les entraînements. Cette équipe de l’audiovisuelle privée, on se retrouve chaque mardi et chaque jeudi au stade municipal pour les entrainements. Donc, on est déjà en jambes. L’avantage, c’est qu’on se connait tous. Il suffisait de jouer sur ça. C’est vrai que l’adversaire était de taille, mais nous étions prêts. Vu qu’on était champions en titre, on s’est dit que toutes les équipes nous attendaient. Voilà pourquoi, facilement on a écarté l’équipe de Sidwaya avant de bien aborder cette finale. Il n’y a pas de secret, ce sont les entrainements seulement », a-t-il confié.

Mamadou Zongo
Lefaso.net