Le thème central de cette formation est la sécurité santé au travail dans la sous-traitance. Il s’agira aussi d’aborder la règlementation de la sous-traitance, les risques liés aux horaires atypiques de travail, la réparation des risques professionnels et les gestes de premier secours.

Dieudonné Kaboré, secrétaire général de la CNSS a représenté le directeur général de la CNSS à l’ouverture des travaux de cette formation. Il a indiqué que la prévention des risques professionnels reste une lutte de longue haleine qui mérite que tout le monde s’y implique. « L’initiative d’organiser cette session de formation en prévention des risques professionnels vise à outiller les employeurs et travailleurs sur des thématiques d’intérêt en vue de réduire un tant soit peu les sinistres du travail et à promouvoir un milieu de travail salubre dénué de tout danger », a-t-il indiqué dans son discours.

Ce sera l’occasion pour les participants de ces entreprises de mutualiser les bonnes pratiques et expériences sur la prévention des risques professionnels. Pour le directeur de la prévention, de l’action sanitaire et sociale de la CNSS, il est question de mettre en place des mesures de prévention dans les entreprises. « Nous allons échanger avec les participants sur les voies et moyens d’améliorer les conditions de travail et réduire les accidents de travail et les maladies professionnelles qui coûtent cher aux entreprises et à la CNSS également », a expliqué François D’Assise Sawadogo. Il attend donc des participants qu’ils posent les bonnes préoccupations pendant les échanges.

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Les horaires de travail atypiques peuvent constituer des risques. Avec les changements du temps de travail, le Dr Noël Gnada, formateur s’inquiète des répercussions sur la santé des travailleurs. " Concernant la sous-traitance, les contraintes sont beaucoup plus grandes que pour les autres. Ces contraintes sont parfois dû au manque d’effectif qui entraîne de la fatigue, du stress et parfois des accidents de travail" a fait savoir le formateur qui est médecin du travail.

Les conséquences des risques professionnels sont la souffrance physique et morale des travailleurs, la dégradation du climat social et de l’image de l’entreprise. Il y a aussi un impact sur la nation entière qui doit faire face aux charges imposées aux services hospitaliers chargés d’administrer les soins.

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En 2023, la Caisse nationale de sécurité sociale a enregistré 1 303 accidents de travail qui ont occasionné une prise en charge de leur réparation d’environ un milliard de francs CFA. La loi n004-2021/AN du 6 avril 2021 a confié la gestion de la branche des risques professionnels à la CNSS. Cette dernière a donc pour mission de sensibiliser et d’informer les assurés afin de les prémunir contre les risques sur les lieux de travail.

Farida Thiombiano
Lefaso.net