L’Académie endogène des savoirs (ACADES) place au cœur de son action la culture, les valeurs et les savoirs endogènes.

Selon ses membres, l’ACADES est le dernier maillon du triptyque Genesis Endo-Lab et ACADES. Il se présente comme un cadre d’initiation et de formation du Groupe d’expertise pour la normalisation endogène des symboles, initiatives et savoirs (GENESIS), structure associative à but non-lucratif, non-confessionnel et apolitique.

« L’ACADES ambitionne d’accompagner les communautés dans l’élaboration de leurs monographies par une méthodologie harmonisée, dans l’optique d’implémenter le grand Laboratoire de l’endogène (ENDO-LAB) et de consolider le réseautage ethnoculturel du Burkina Faso », a fait savoir le président de l’ACADES, Dr Dramane Konaté.

Au cours de cette rentrée, l’ACADES a montré son ambition de veiller à la matérialisation du Panthéon du Faso, à travers des symboles endogènes et mémoriels. « Ce projet, qui date de 2018, demande à être actualisé et contextualisé. Il sera question, à travers le Panthéon du Faso, de procéder à la désignation de figures emblématiques, pionnières et fondatrices de nations, ayant accompli des prouesses inégalées dans le domaine militaire, de la gouvernance, de la culture, des traditions et des savoirs », a expliqué Dramane Konaté.
C’est un projet qui nécessite une collaboration avec d’autres structures. C’est ainsi qu’une convention entre le GENESIS et le Musée national a été signée. Selon Dr Dramane Konaté, cette convention va permettra à l’académie de tenir ses différentes sessions et rencontres dans les conditions idoines, en plus des autres avantages.

Cette rentrée a servi de cadre à l’installation officielle du président de l’ACADES et du collège des Sachants. Selon Martin Zongo, mentor sénior de l’Académie endogène des savoirs, à travers cette rentrée, il s’agit de porter sur les fonts baptismaux l’ACADES, qui vient ajouter de la terre à la terre.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net