Par cette séance de renforcement de capacité des encadreurs des établissements spécialisés, Spécial Olympics Burkina Faso veut donner des rudiments de base à ceux chargés d’encadrer ceux qu’on appelle les « young » athlètes, c’est-à-dire, des athlètes de 2 à 7 ans. Selon le directeur sportif de Spécial Olympics, Bertrand Tuyna, ces connaissances permettront à ces derniers de développer des aptitudes et des capacités afin de s’auto prendre en charge à travers les activités physiques.

En plus de cela, a-t-il poursuivi, au cours de cette formation, il sera question dans ladite formation, d’inciter les encadreurs de jeunes athlètes à impliquer les parents dans la prise en charge des enfants. « Il faut dire qu’à l’école, si un contenu est donné, ce contenu doit être entretenu à la maison avec les parents, les frères et sœurs. Il y a aussi un contenu qui concerne l’implication de la communauté. C’est dire qu’il y a l’école, il y a la cellule familiale et il y a la communauté qui doit pouvoir intervenir pour aider ces enfants à s’intégrer », a-t-il développé. Pour y parvenir, M. Tuyna a informé que les étudiants de l’ISSDH seront sollicités pour appuyer les encadreurs des écoles inclusives dans la pratique des connaissances acquises tout au long du mois de novembre.

Cette formation, a précisé le secrétaire général de Spécial Olympics, Paulin Somé, ne s’agit pas d’une formation pour un sport spécifique mais plutôt une formation à l’encadrement des jeunes athlètes pour qu’ils puissent s’entraîner à devenir des athlètes, des sportifs plus tard. Il a terminé en exhortant les encadreurs des écoles inclusives à faire de l’inclusion au moment de la pratique sportive. Cela permettra aux enfants atteints d’une quelconque déficience d’exprimer leur plein potentiel. Viviane Zongo est encadreuse d’école spécialisée. Elle prend part à cette séance de renforcement de capacités.

A l’écouter, cette séance permet de découvrir des exercices pratiques sur le terrain. « Comment s’amuser tout en apprenant ? Comment avoir une bonne adresse, avoir une bonne coordination. C’est un plaisir pour nous sinon ce n’est pas facile », a-t-elle fait savoir. Parce que, a-t-elle ajouté, chaque enfant a son tempérament, sa manière d’accepter, de jouer. « Donc, il faut savoir comment aborder chaque enfant. Mais comme c’est autour d’un jeu, on amène chaque enfant à participer », a-t-elle rassuré.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net