SIAO 2024 : Des toilettes pas dignes d’un tel événement
un aperçu des toilettes
Comme le dit Antoine de la Rivarol, « la propreté embellit l’opulence et déguise la misère ». Les toilettes sont souvent le reflet du soin apporté à un établissement. De ce fait, un centre qui aspire à offrir une expérience agréable doit commencer par des toilettes impeccables. Ce lundi 28 octobre 2024, nous avons fait un constat sur l’état de quelques lieux au SIAO notamment les toilettes.
À peine la porte franchie, une odeur désagréable s’impose, mêlant humidité et négligence. Les murs, jaunis par le temps, présentent des traces d’eau et des éclaboussures indéfinies qui suscitent un profond dégoût.
Le sol, collant sous les pieds, porte les marques de visiteurs peu respectueux. À chaque pas, on peut ressentir ce malaise évident, un mélange de gêne et de déception pour un lieu qui, pourrait être accueillant.
Les toilettes elles-mêmes, semblent témoigner du passage d’une multitude de personnes mais pas d’une seule âme désireuse de faire un geste de propreté.
Le manque de papier toilette, de lumière et des lavabos transformés en poubelle renforcent cette atmosphère de délabrement comme si la propreté avait décidé de fuir à tout jamais cet endroit.
Des portes en voie de dégradation car dépeints et envahies par la rouille.
Dans un événement d’une telle ampleur, il est inconcevable que les toilettes soient dans un état aussi négligé.
Les laveuses de ces lieux ne manquent pas de témoigner. « Depuis le début de l’événement, nous avons demandé à ce qu’on mette la lumière mais jusqu’à présent rien n’est fait. Actuellement nous pouvons dire que ça va car il n’y a pas encore assez de monde mais lorsque les festivaliers deviendront nombreux les lieux deviennent insupportables. D’autres même se permettent de se soulager hors du trou » ont-elles laissé entendre.
Les toilettes, souvent négligées devraient être un havre de tranquillité et non un lieu de dégoût. A noter que le prix d’entrée dans les toilettes est de 50f.
Muriel Dominique OUEDRAOGO
Etudiante à l’ISCOM
