Cet avant-projet de loi est une révision de la loi n°017 du 20 mai 2014 portant interdiction de la production, de la commercialisation et de la distribution des emballages des sachets plastiques non biodégradables au Burkina Faso.

Selon le ministre Roger Baro, cette loi a montré ses limites, dix ans plus tard. « L’objectif principal de la loi, c’était d’atténuer la pollution plastique. Après dix ans, la pollution n’a pas diminué », a-t-il indiqué.

Ce processus de la révision de la loi a commencé en 2019, a affirmé le ministre de l’Envionnement, avant d’ajouter que la loi va rentrer en vigueur six mois après sa mise en application.

A la question de savoir si tout type d’emballage ou sachet plastique est concerné par cette mesure, le ministre de l’Environnement donne des précisions : « Pour l’avant-projet de loi qui a été adopté en conseil des ministres, sont interdits les plastiques à usage unique ou jetables ».

Les acteurs des eaux préemballées et du système agroalimentaire ne sont pas concernés.

Le ministre recommande aux gens de travailler pour l’importation des emballages et sachets plastiques et trouver des alternatives pour les investissements.

Comme solution, le ministre a présenté des emballages qui doivent être utilisés comme alternative. Ce sont des sacs fabriqués en tissu. A l’occasion du mois du consommons local, Roger Baro a annoncé qu’il y aura des emballages en Faso Dan Fani et Kokodunda.

En termes de mesures d’accompagnement, le ministre Baro promet qu’ils vont travailler avec les acteurs de la chaîne de production.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net