Burkina/Communications électroniques : L’amélioration du service des réseaux mobiles au cœur d’un conclave
Le ministère en charge des communications électroniques en collaboration avec l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) tient du 7 au 10 octobre 2024, à Ouagadougou, un conclave pour l’amélioration de la couverture et de la qualité de service (QoS) des réseaux mobiles au Burkina Faso. Il s’agira, au cours de cette rencontre inédite, de définir de nouveaux engagements pour améliorer la couverture et la QoS dans les chefs-lieux de région et sur certains axes routiers stratégiques.
L’accès à des communications fiables et performantes est devenu un enjeu majeur pour un développement économique et social. Le Burkina Faso n’est pas en marge de cette règle. C’est pourquoi, le ministère en charge des communications électroniques en collaboration avec l’ARCEP veut attraper le taureau par ses cornes en initiant ce colloque avec comme problématique central : l’amélioration de la qualité des services offerts par les opérateurs de téléphonie mobile.
Pour le président du conseil de régulation de l’ARCEP, Pasteur Poda, l’ARCEP a la responsabilité de veiller à ce que les opérateurs respectent leur obligation et offrent des services de qualité aux consommateurs. « Je voudrais saluer la clairvoyance et le leadership du ministre de la transition digitale car en décidant de ce conclave, cela permettra de réfléchir sur l’amélioration de la qualité des services des réseaux mobiles », a-t-il situé. Puisque, a-t-il poursuivi, la question de la qualité des services est complexe et multidimensionnelle dans le contexte actuel de notre pays. Elle requiert donc que les différents acteurs travaillent en bonne synergie. « Nous avons conscience des défis qui se posent à nous. Nous sommes déterminés à y répondre avec la plus grande rigueur. Les enjeux sont importants. Il s’agit de garantir à tous les citoyens un accès équitable à des services de communication de qualité, de favoriser le développement de l’économie numérique et de renforcer l’attractivité de notre pays », a-t-il rassuré.
Le ministre en charge des communications électroniques, Aminata Zerbo Sabané est d’ores et déjà convaincue que ce conclave marquera un tournant décisif dans l’amélioration de la qualité de service (QoS) des réseaux de communications électroniques au Burkina Faso. Ella a fait savoir que le secteur des communications électroniques est aujourd’hui un secteur vital au développement et à l’essor des autres secteurs économiques et sociaux. « Notre contexte sécuritaire et social rend accru ce besoin de services de qualité, au-delà des indicateurs fixés dans les cahiers des charges actuels. Mais le constat, depuis la réforme du secteur des communications électroniques, est que la demande en termes de qualité est toujours au-delà de l’offre », a-t-elle fait remarquer.
L’objectif principal de ces quatre jours de réflexion, a insisté la première responsable du département, est de formaliser les propositions d’amélioration de la couverture et de la qualité de services par des engagements des opérateurs et de définir de nouveaux engagements pour améliorer la couverture et la qualité de service, notamment dans les chefs-lieux de régions et sur certains axes routiers stratégiques. Mme Sabané est persuadée que les échanges seront fructueux et permettront d’avancer vers une amélioration significative de la qualité des services de communication électronique au Burkina Faso. Elle a terminé ses propos introductifs, en saluant et en félicitant tous les acteurs qui se sont investis pour la tenue de ce conclave. « En particulier, je voudrais saluer les premiers responsables des opérateurs ONATEL, Orange Burkina Faso, Telecel Faso, pour votre ouverture d’esprit et votre sensibilité toujours exprimée sur la question de la qualité de service », a-t-elle conclu.
Obissa Juste Mien
Lefaso.net