Burkina/An 2 du MPSR 2 : « Notre pays est en marche vers une souveraineté réelle et un avenir meilleur », jugent des Wayiyans de Bobo-Dioulasso
Ce lundi 30 septembre 2024 marque l’an 2 de l’arrivée au pouvoir du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration 2 (MPSR 2). En ce jour d’anniversaire, la Coordination nationale des associations de veille citoyenne (CNAVC) du Houet a réuni ses membres à la place Tiéfo Amoro, dans l’après-midi de ce lundi 30 septembre 2024 pour, dit-elle, dresser le bilan de ces deux années « de travail et de sacrifices », mais aussi pour rendre un hommage à ceux qui ont donné leur vie pour défendre la Nation et ses valeurs.
30 septembre 2022-30 septembre 2024. Cela fait deux ans, jour pour jour, que le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration 2 (MPSR 2) est à la tête du Burkina Faso. En ce jour d’anniversaire, la coordination a décidé de faire une halte pour célébrer cet anniversaire de l’avènement du capitaine Ibrahim Traoré et de son équipe au pouvoir. Car les membres de la coordination du Houet estiment que ce jour historique marque le début d’une nouvelle ère, celle de la lutte sans relâche contre le terrorisme et d’une refondation nationale.
Le bilan présenté aux professionnels des médias touche plusieurs secteurs, notamment sur le plan de la coopération, le plan sécuritaire, le plan du développement, de l’éducation, de l’agriculture, de la santé, de l’économie, de la culture, etc. Sur tous ces plans, les conférenciers jugent le bilan satisfaisant et encourageant. Ainsi, sur le plan sécuritaire qui est la préoccupation majeure des populations, les conférenciers estiment que des efforts ont été déployés, sous le leadership du président Traoré, pour sécuriser le territoire national. « Le renforcement des capacités des FDS et des VDP en logistique de défense de dernière génération a permis de reconquérir plusieurs zones autrefois sous contrôle terroriste. Les alliances stratégiques au sein de l’AES ont permis de coordonner les actions militaires avec les autres Etats de cette confédération pour un meilleur contrôle de nos frontières », a souligné Oumarou Guira, porte-parole de la coordination.
Sur le plan du développement, les conférenciers notent la naissance de projets structurants visant à la reconstruction des infrastructures détruites et à la réhabilitation des zones touchées par les conflits. « Les efforts pour renforcer la résilience des populations déplacées se sont intensifiés avec des mesures de réinstallation et des programmes de soutien économique », a-t-il poursuivi. Avant de souligner que sur le plan de la coopération, l’avènement du capitaine Ibrahim Traoré a permis le renforcement de la coopération avec des Etats disposés à une coopération gagnant-gagnant. C’est cette coopération qui a donc abouti à la création de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Cette confédération, dit-il, permet la mutualisation des efforts pour lutter efficacement contre le terrorisme.
Abordant le plan de l’éducation, la coordination se réjouit de la réouverture des écoles dans les zones stabilisées. Elle salue aussi l’investissement du gouvernement dans les programmes éducatifs visant à réduire le taux d’analphabétisme et à former une nouvelle génération burkinabè. La coordination a noté également des avancées dans le secteur de l’agriculture au Burkina notamment avec l’initiative présidentielle pour l’agriculture pour relancer la production dans les zones sécurisées. Egalement des programmes de soutien aux agriculteurs ont été mis en place, incluant la distribution d’intrants et la mécanisation, notamment la dotation en tracteurs dans les communes.
Le bilan a touché les secteurs de la santé, de la culture et de l’économie. Concernant ce dernier point, Oumarou Guira et ses camarades soulignent la résilience économique du Burkina qui s’est illustrée par une série de réformes pour diversifier les sources de revenus, réduire la dépendance vis-à-vis de l’aide internationale et promouvoir l’entrepreneuriat endogène. « Les partenariats économiques au sein de l’AES et d’autres pays africains ont été renforcés, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités », a-t-il laissé entendre.
Saisissant cette même occasion, la coordination s’est aussi penchée sur les perspectives pour l’avenir.
Elle rappelle qu’il est crucial de poursuivre et d’intensifier les efforts sécuritaires en renforçant les capacités opérationnelles des FDS et VDP et en instaurant une coopération régionale encore plus efficace avec les alliés de l’AES. Pour garantir un développement inclusif, la coordination fait savoir que des projets d’infrastructures, d’eau potable et d’électricité doivent être étendus à toutes les régions. Pour l’autonomisation des jeunes et femmes, elle souligne que la formation professionnelle et l’entrepreneuriat doivent être au cœur de notre stratégie de développement pour permettre aux jeunes et aux femmes de jouer un rôle majeur dans la reconstruction du Burkina Faso.
« Pour la souveraineté économique, le renforcement de notre autonomie économique passe par l’industrialisation de nos secteurs clés, notamment l’agro-industrie, les mines et les énergies renouvelables. Nous félicitons le camarade Ibrahim Traoré pour sa vision dans le domaine de l’industrialisation pour donner à la ville de Bobo-Dioulasso son vrai nom de capitale économique », a lancé Oumarou Guira. Et d’inviter le peuple burkinabè au renforcement de la cohésion sociale au Burkina Faso, mais aussi dans l’AES, « pour que la région soit un exemple de solidarité panafricaine ».
Au cours de cette conférence de presse, la coordination a rendu un hommage aux FDS et VDP qui sacrifient leurs vies pour la défense de la Nation. « Leur courage et leur détermination resteront à jamais gravés dans nos mémoires. En reconnaissance de leur sacrifice, nous procéderons dans les jours à venir à un don de kits scolaires aux enfants des FDS et VDP tombés au front, ainsi que de vivres pour leurs familles », ont annoncé les membres de la coordination. Au terme de la lecture de sa déclaration, Oumarou Guira, porte-parole de la coordination, « a sonné la fin de la récréation et met en garde ceux qu’il considère comme des apatrides qui restent à l’étranger pour attaquer notre pays ».
Romuald Dofini
Lefaso.net