Pendant les 72 heures (du 26 au 28 septembre 2024) que durera l’évènement, les exposants venus d’ailleurs saisiront l’occasion, en plus d’exposer leurs produits, de faire aussi du réseautage, disent-ils.

Car pour Barry Ismaël, directeur commercial d’une entreprise guinéenne et fournisseur de tout type de matériel au niveau des mines, les pays de l’Afrique de l’Ouest, notamment le Burkina Faso et la Guinée, partagent les mêmes réalités, en matière de mines.

C’est donc, selon lui, un avantage que les deux pays collaborent. « Parce qu’il y a beaucoup de similarités. Nous sommes dans l’or, la bauxite, le diamant. Le Burkina aussi. Donc ça sera bien que nos deux pays puissent s’unir pour travailler ensemble », a-t-il souhaité, tout en indiquant que c’est sa première participation et il espère que cela ne sera pas la dernière.

Pour le fournisseur minier qui est déjà sur le marché mauritanien, en plus de la Guinée, son souhait, c’est de pouvoir conquérir aussi le marché burkinabè, en travaillant en collaboration avec les sociétés minières burkinabè, et pourquoi pas, avec l’État aussi.

Car, à l’entendre, ces quelques heures passées déjà sur la terre burkinabè et l’accueil qui lui a été réservé le comblent et le confortent du bon choix qu’il a fait de participer à cette 6e édition de la SAMAO. « C’est ma première fois, mais j’aime déjà le pays. L’ambiance, l’accueil, les gens et autres sont gentils et bienveillants », lâche-t-il avec un large sourire aux lèvres, debout au milieu de ses deux guides burkinabè. Et comme bilan de cette première exposition, le fournisseur guinéen se dit confiant et s’attend à repartir avec beaucoup de contacts et des marchés à exécuter.

Yvette Zongo
Lefaso.net