Burkina/Textile : L’importation des fils de tissage et des pagnes tissés interdite sur le territoire national

Dans un communiqué signé conjointement par le ministère de l’économie et celui de l’industrie, il est porté à la connaissance des opérateurs économiques et de la population, l’interdiction d’importer les fils de tissage et pagnes tissés. Cette mesure vise à promouvoir la chaine de valeurs coton-textile-habillement.

Le communiqué indique que les opérateurs économiques disposant des autorisations d’importation de fils de tissage et de pagnes tissés en cours de validité, ont un délai de trois mois à compter de la date de signature du présent communiqué, pour accomplir leurs procédures d’importation. Passé ce délai, l’autorisation est considérée comme caduque.

Aussi, ceux qui ont en leur possession des stocks de fils et pagnes tissés importés, sont tenus de faire la déclaration auprès de la Brigade Mobile de Contrôle Economique et de la Répression des Fraudes (BMCRF) ou auprès des directions régionales du Ministère en charge du Commerce.

En cas de non-respect des termes du communiqué, les dénonciations peuvent être faites aux numéros verts gratuits suivants : 80 00 1184/85/86.

Lefaso.net

Vos réactions (7)

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• par Le sage, 25 septembre 16:59

  Je pense qu’il faut plutôt promouvoir la concurrence au lieu de l’interdire. Cela portera un impact négatif sur l’économie qui peine à se développer. Imaginez aussi que les autres pays interdisent l’importation du Faso dan fani et autres produits Burkinabés chez eux. Ouvrons l’œil et le bon !

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• par commercant, 25 septembre 19:39

  Le protectionnisme, n’a jamais marché dans l’histoire, ce n’est pas la peine d’essayer. On ouvre la voie à un nouveau créneau de trafics et de corruption, donc revenez sur cette mesure plus que contre-productif.

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• par leCONsultant, 26 septembre 08:37

  c’est une bonne idée si seulement nous en produisons suffisamment et si le pouvoir des acheteurs locaux se le permet. Sans le cota de l’import, l’offre est réduite, donc la demande plus forte alors le prix flambe, enfin le consommateur est toujours le perdant. Dans d’autre pays, on subventionne le producteur local pour qu’il soit compétitif

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• par kwiliga, 26 septembre 10:10

  Heu, qu’en est-il des fils de tissage et des pagnes tissés en provenance du Mali et du Niger ? L’AES/CES/CAES devrait-elle rester au niveau de l’alliance militaire, du cumul des réunions et du discours idéologique ? Les panafriputschistes devraient s’en indigner...

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• par AK, 26 septembre 15:13

  Attention aux mesures de réciprocités, nous ne pourrons pas aussi exporter nos fils et pagnes tissus. J’espère de nos gouvernants ont étudié l’impacts de ces mesures. Que devient le marché de l’UEMOA. Il ne faudrait pas faire cavalier seul.

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• par Tranntoll, 26 septembre 19:20

  Pauvre Burkina ! Prendre des mesures d’interdiction des importations ? Amusant ! Ne vous étonnez pas ensuite que l’on ne puisse plus exporter un seul kilo de noix de cajou ni de mangue ni de coton, d’autant que vos voisins sont de sérieux concurrents dans toutes vos productions. Ces mesures sont des mesures d’affolement, parfaitement contreproductives et qui causeront la ruine de vos rares secteurs exportateurs. Bien entendu, ceux qui défendent ces mesures ne sont que des fonctionnaires ou des apprentis fonctionnaires qui n’ont guère bêché la terre sous le dur soleil. Ce qui est amusant, c’est que le BF refait à nouveau toutes les graves erreurs des années soixante dans les pays d’Afrique ... qui n’ont fait que stagner.

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• par HAAYGUYA, 3 octobre 11:14

  A lire tous ces internautes on se croirait sur une autre planète. Ils ne sont jamais satisfaits sur quoi que ce soit que les dirigeants fassent. Seuls nostalgiques des temps passés resterez seuls parce votre camp est tombé et il e reviendra plus jamais. Si DIEU se montrait vous alliez LUI montrer ce qu’IL devrait faire pour que les choses marchent mieux. Si vous étiez des dégagés de la Révolution d’Aout 83 cela se comprend pourquoi vous détestiez tant les mesures de compter-sur-soi. Ces mesures ne sont pas éternelles. Elles ont pour but de faire décoller notre économie, de lui donner des forces et de l’inciter à la compétitivité..

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