Burkina : Bassirou Sanogo, premier ambassadeur du Burkina à Alger et « journaliste dans l’âme », est décédé dans la nuit du 23 septembre 2024

C’est à la fois avec tristesse et surprise, que des proches apprennent la mort, dans la nuit du lundi 23 septembre 2024, de Bassirou Sanogo. Pas plus tard que le vendredi, 13 septembre 2024, cet ancien compagnon de Thomas Sankara et journaliste à la retraite recevait à ce dernier titre d’ailleurs, au Centre national de presse Norbert Zongo, des hommages de l’Association des retraités de la Communication et de l’Information du Burkina Faso (ARCI-BF).
Bassirou Sanogo fait partie des 19 pionniers du monde des médias burkinabè qui constituent le Tome II de l’ouvrage « Parcours, souvenirs et témoignages de pionniers », une initiative de l’Association des retraités de la Communication et de l’Information du Burkina Faso (ARCI-BF).
La dédicace de ce livre, qui se veut à la fois un devoir de mémoire et un repère pour la jeune génération de professionnels des médias, a eu lieu le vendredi, 13 septembre 2024 et a enregistré la présence effective de nombreux de ces pionniers. Bassirou Sanogo était à la cérémonie, avec le même punch qu’on lui connaît, dévisant avec ses contemporains et bien d’autres participants à l’événement.
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« Ancien ambassadeur du Burkina à Alger, Bassirou Sanogo est un journaliste dans l’âme. Un livre entier pourrait être consacré à la vie active de Bassirou Sanogo, faite de succès, de reconnaissances, de frustrations et d’une reconstruction qui impose le respect et l’admiration pour une personnalité hautement professionnelle », pouvait-on retentir des propos introduits du présentateur de l’ouvrage dans la partie consacrée au regretté.

Sympathique, humble, altruiste et très perfectionniste dans le travail, Bassirou Sanogo était une véritable bibliothèque et sa mémoire vive ne laissait pas indifférents ses interlocuteurs. Il aimait partager des faits de l’histoire du Burkina, surtout ceux de la période de la Révolution démocratique et populaire et temps voisins.
Bassirou Sanogo a tiré sa révérence au moment où son pays, le Burkina, a le plus besoin de ses réflexions et de sa sagesse.
Lefaso.net