Burkina / Programme d’approvisionnement en eau et assainissement : La Banque mondiale satisfaite des réalisations
Une délégation de Banque mondiale, conduite par la directrice de la stratégie et des opérations, région Afrique de l’Ouest et du Centre, Marina Wes, était sur les traces des infrastructures d’eau et d’assainissement réalisées dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’approvisionnement en eau et assainissement (PAEA), le samedi 21 septembre 2024. Financé à hauteur de 197 milliards de francs CFA, dont 80% provenant de la Banque mondiale, le programme a engrangé des résultats satisfaisants.
Quatre mois après sa première visite, la Banque mondiale était sur les traces de ses réalisations d’infrastructures d’eau et d’assainissement dans la commune rurale de Saaba. Conduite par la directrice de la stratégie et des opérations, région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Marina Wes, la délégation a visité, dans un premier temps, le château d’eau de Saaba, l’un des plus grands de la ville de Ouagadougou. Il a une capacité de 2 000 m3 et équipé d’une bâche d’eau de la même capacité construite sur un site d’une superficie de 1,24 hectare. Le château possède également une station de pompage composée de deux pompes d’une capacité de 540 m3 chacune, pour élever l’eau. La délégation a aussi visité une borne-fontaine également construite dans le cadre du Programme d’approvisionnement en eau et assainissement (PAEA), dans le même quartier.
Ces infrastructures sont financées à hauteur de 197 milliards de francs CFA. La Banque mondiale a contribué à hauteur de 80%. Le taux de mise en œuvre du PAEA est de 83%. Selon le coordinateur du programme, Fidèle Koama, le PAEA a été pensé dans l’objectif d’améliorer l’accès à l’eau potable et aux services d’assainissement adéquats au profit des populations. Il couvre l’ensemble du territoire burkinabè. Un accent particulier est mis sur les régions des Hauts-Bassins, des Cascades, de la Boucle du Mouhoun et du Sud-Ouest. Il a quatre composantes et axées sur les résultats : l’approvisionnement en eau potable, l’accès aux services d’assainissement adéquats, la connaissance sur les ressources en eau et le capital humain à travers le renforcement des capacités.
Le conseiller technique du ministre en charge de l’Assainissement, Alassoum Sourou, a indiqué que l’appui financier et technique de la Banque mondiale concerne l’entièreté du PAEA. Le programme intervient aussi bien en milieu rural qu’urbain. « En milieu urbain, plusieurs actions ont déjà été menées. Les infrastructures visitées ce matin en font partie. En plus de celles-ci, 23 centre d’ONEA ont été réalisés et plusieurs autres centres sont en cours d’opérationnalisation. En milieu rural, ce sont environ 1 000 ouvrages qui ont été réalisés et plus de 200 bornes-fontaines construites », a-t-il détaillé.
Il a salué l’appui considérable de la Banque mondiale parce qu’à ce jour, sur le plan national, le taux d’accès à l’eau potable est passé à 93% en milieu urbain et près de 70% en milieu rural, grâce au PAEA. « Le programme finissait en juin, mais nous sommes en train de négocier pour son rallongement », a-t-il informé.
À l’issue de la visite, la délégation de la Banque mondiale, par la voix de Marina Wes, a dit être satisfaite des infrastructures réalisées. Pour elle, cela est sans nul doute la preuve de la qualité des rapports entre la Banque mondiale et les autorités du Burkina Faso. « Nous remercions les autorités du Burkina Faso, particulièrement le ministre en charge de l’Économie, pour la bonne collaboration. Nous venons de signer tout dernièrement un accord en vue de poursuivre nos investissements dans le secteur de l’eau et d’assainissement. Nous comptons également aider les personnes déplacées internes », a-t-elle fait savoir.
Obissa Juste Mien
Lefasonet.net
Crédit photo : Auguste Paré




