Burkina/Dimanches de l’institut Everest 2024 : Clap de fin sur le débat du financement et sponsoring des projets artistiques et culturels
Après trois rencontres tenues courant août, les dimanches de l’institut Everest 2024 ont été clôturés, ce 8 septembre, autour d’un panel sur la problématique du financement et du sponsoring des projets artistiques et culturels.
Durant quatre dimanches, les acteurs et spécialistes du monde culturel ont mené le débat sur divers sujets d’actualités, avec en ligne de mire le financement et le sponsoring des projets artistiques et culturels. C’est ainsi que ce 4e et dernier dimanche des dimanches de l’institut Everest 2024 a été clôturé sur ce dit thème.
Modérant ainsi le panel, l’enseignant et acteur culturel Youssouf Ouédraogo a rappelé que les dimanches de l’institut Everest sont des lieux de rencontres et de partage d’expériences, de masters class, de causerie-débat autour de la problématique de la culture burkinabè.
Ces rencontres ont réuni les différents acteurs pour leur permettre de discuter des défis auxquels, le domaine est confronté afin de faire des recommandations, a-t-il souligné.
Elles ont eu comme panélistes, le promoteur du festival Jazz à Ouaga et représentant de Wallonie-Bruxelles, Anselme Sawadogo, du directeur marketing et de communication de Canal+ Burkina, Souaibou Ba, et du directeur de l’institut Goethe, Martin Pockrandt.
Ils ont discuté à bâtons rompus avec le public qui était constitué essentiellement de jeunes artistes et hommes de culture à la recherche du financement et du sponsoring de leurs projets.
Au terme des débats qui ont duré plus de deux heures, il est ressorti qu’il existe au niveau du Burkina Faso, plusieurs sources et types de financements et sponsoring des projets artistiques et culturels, mais surtout, il faut aller à l’information.
Cette recherche, ont souligné les panélistes, peut se faire à travers plusieurs canaux et réseaux, surtout la démarche du contact. C’est-à-dire, la rencontre personnelle et la connaissance de son partenaire, ses intérêts et la qualité du produit, en ce qui concerne les sponsorings.
Comme conseils, le directeur marketing et de communication de Canal+Burkina, Souaibou Ba, a invité les jeunes à s’investir davantage sur le relationnel, et à innover dans la proposition de leurs projets. Car-dit-il, les partenaires ne financent que des projets dans lesquels, ils tirent leurs intérêts, le partenariat gagnant-gagnant et non pour les beaux yeux de quelqu’un.
Même développement de la part du directeur de l’institut Goethe, Martin Pockrandt. Selon lui, c’est presque la même chose, même s’il ne s’agissait pas du gagnant-gagnant, mais au moins que le partenaire ait un intérêt quelconque.
En la matière, Anselme Sawadogo a fait savoir qu’il n’y a pas d’exclusivité pour les jeunes ou vieux artistes, mais il y a des opportunités à saisir.
Yvette Zongo
Lefaso.net