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Théâtre : « La mémoire assiégée » de Fargass Assandé à Ouagadougou

Publié le samedi 25 mars 2006 à 08h04min

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Le metteur en scène et comédien ivoirien Fargass Assandé est présent à Ouagadougou dans le cadre de la représentation de sa pièce intitulée « La mémoire assiégée ». L’homme à la voix de stentor situe sur le contenu de sa pièce, le déroulement des représentations qu’il organise à Ouagadougou ainsi que les objectifs assignés à ces manifestations. Ce sera en présence de sa compagnie « N’zassa ».

« La mémoire assiégée », est l’histoire d’un homme forcé à l’exil par la situation de guerre que traverse son pays. Après avoir vu des images à la télé depuis son pays d’exil sur son pays d’origine, il se trouve « torturé » par les réminiscences atroces des souvenirs des morts et des origines du conflit qui a engendré la chute de son pays dans le chaos.

« Ici, l’état de siège, plutôt que dans un pays en guerre, est dans l’esprit, la mémoire d’un homme qui transporte avec lui les images atroces d’un conflit », explique l’auteur de la pièce.

Prévue pour le jeudi 30 mars à l’Amphi A 600 de l’Université de Ouagadougou à 20h30, au CITO le vendredi 31 mars et le samedi 1er avril à 20h20 au prix unique de 500 F, cette pièce se veut, selon Fargass Assandé, un message de concorde, de paix, de réalisme à l’endroit de toute la jeunesse du monde entier en faveur d’un « monde métissé ». Cela parce que, de l’avis de l’auteur, le métissage du monde est aujourd’hui devenu une condition impérieuse, un passage obligé que personne ne peut empêcher.

« J’estime que la thématique de cette pièce est un sujet de l’heure et les étudiants en tant que gouvernants de demain, responsables de demain sont interpellés à plus d’un titre », soutient Fargass. De ce fait, il incite les étudiants et par-delà toute la jeunesse, à cette prise de conscience sur les réalités qui minent les bases du développement en Afrique et partout dans le monde.

L’auteur ne manque pas de rappeler à l’ordre ceux qui s’engagent dans les voies sinueuses et obscures des intérêts égoïstes et mesquins « L’homme est avant toute richesse matérielle, au commencement et à la fin de toute chose, et la survie de l’humanité réside dans la cohabitation pacifique sur la planète terre », estime Fargass.

Daouda Emile OUEDRAOGO (ouedro1@yahoo.fr)
Ladji BAMA (Stagiaire)

Sidwaya

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