Ils sont nombreux les promoteurs du Show biz à faire le détour de l’espace culturel « le ZAKA ». Ces promoteurs, le plus souvent de bonne foi, voulaient de cet espace culturel un lieu de rencontres entre artistes et une « occasion » de promouvoir les jeunes talents. Hélas, il ne suffisait pas d’avoir la volonté et beaucoup se sont « cassés les dents » dans cette entreprise.

Depuis décembre 2005, une dame venue des bords de la lagune Ebrié a relevé le défi de réaliser cet espace culturel. Estelle Oulai, c’est d’elle qu’il s’agit, a peaufiné son projet avec l’aide de sa maman. « L’espace culturel ZAKA était réputé comme un « coin » qui lance les artistes et reçoit les étrangers.

Les artistes avaient abandonné l’endroit car il ne constituait plus pour eux la trame de lancement qu’ils espéraient », reconnaîtra Estelle Oulai. Timidement quelques artistes recommencent à fouler l’aire du Zaka, encouragés par la promotrice qui projette d’ouvrir un studio d’enregistrement pour les nouveaux talents et les valeurs confirmées de la musique burkinabè. « Le Burkina Faso est un pays accueillant et je me sens chez moi » ; toute chose qui m’encourage à y mettre du mien pour réussir ma mission.

Côté infrastructures, les choses bougent et les artistes semblent bien faire avec. Un jeune musicien nous avouera que sa prestation d’un soir lui a déjà valu des contacts intéressants pour la production de son œuvre en boîte, il y a deux ans.

Fernando GUETABAMBA

Sidwaya