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Transports : Les acteurs tirent la sonnette d’alarme sur l’insécurité routière et aérienne

Publié le mercredi 22 mars 2006 à 07h36min

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Le ministre Gilbert Noël Ouédraogo

La deuxième conférence annuelle du secteur des Transports se tient du 20 au 21 mars à la salle de conférence du CBC. L’ouverture officielle de la rencontre a été coprésidée par les ministres Gilbert Noël Ouédraogo des Transports et Hyppolite Lingani des Infrastructures et du Désenclavement.

Après la première conférence tenue les 9 et 10 décembre 2004 autour du thème « Mobilité et développement durable : le secteur des Transports dans le processus de décentralisation et de lutte contre la pauvreté au Burkina Faso », les résultats ont permis aux acteurs de jeter un regard sur les activités du secteur et souligné l’importance des transports dans les processus de décentralisation et particulièrement, dans la stratégie de réduction de la pauvreté.

Le thème de cette deuxième conférence intitulée « Renforcement de la sécurité et de la sûreté dans les transports : le rôle des acteurs et des usagers des services de transport » va permettre aux participants d’identifier les problèmes organisationnels et institutionnels, les difficultés liées au financement des actions de sécurité et de sûreté dans le secteur et également les difficultés de renforcement des capacités humaines et matérielles des institutions en charge des questions de sécurité et de sûreté.

Cette rencontre va permettre aux bailleurs de fonds de passer en revue, l’exécution du deuxième Programme sectoriel des transports et du Tourisme (PST-2), la situation des financements mobilisés à cet effet, les besoins de financement pour la mise en œuvre des projets non acquis et la coordination des interventions des différents bailleurs dans le programme.

Les 48h de travaux en plénière vont être ponctués par la présentation de communications suivie de débats autour des thèmes suivants : rapport introductif sur le thème de la conférence, l’état d’exécution au 31 décembre 2005 du IIe Programme sectoriel des Transports et du Tourisme, la dimension sécurité routière dans la conception et la réalisation des infrastructures, le renforcement de la désserte aérienne du Burkina Faso, la problématique de l’efficience des dispositifs de sécurité et de sûreté des aéroports, les normes sécuritaires dans le transport ferroviaire, l’importance du contrôle technique dans la sécurité des personnes et des biens dans le transport routier, et enfin, les défis de la sécurité dans le transport des personnes et des biens en milieux urbain et interurbain.

Le ministre des Transports, M. Gilbert Noël Ouédraogo a relevé que 2005 a vu la poursuite des activités entrant dans le cadre du renforcement des capacités du personnel de l’administration, de la réalisation des travaux de réhabilitation, d’aménagement et de constructions d’infrastructures routières, de même que d’études institutionnelles de techniques diverses dont les résultats feront l’objet d’évaluation au cours de cette conférence.

Dressant un tableau sombre des statistiques sur le problème de la sécurité et de la sûreté des transports, tous modes confondus en Afrique et au Burkina Faso, le ministre Ouédraogo a affirmé qu’il ne peut y avoir ni développement durable, ni réduction de la pauvreté sans une lutte efficace contre l’insécurité routière et aérienne. « La priorité doit se traduire par la présence de la sécurité et la sûreté dans les documents de stratégie de réduction de la pauvreté, en ce qu’ils prennent en compte les Objectifs du millénaire pour le développement », a précisé M. Ouédraogo.

Privat OUEDRAOGO

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 22 mars 2006 à 21:55, par kéré, Nancy En réponse à : > Transports : Les acteurs tirent la sonnette d’alarme sur l’insécurité routière et aérienne

    Comme à son habitude, le Ministre des Transport a "mis le doigt sur la plaie".
    Reste à mettre en place toutes les stratégies nécessaires pour juguler ce problème de la sécurité routière et aérienne en Afrique et au Burkina en particulier. L’aviation civile française vient de rendre publique la liste des compagnies aériennes indésirables dans l’espace aérien européen. Parmi ces compagnies figurent en bonne place de nombreuses compagnies africaines malheureusement, de la Thaïlande et du Bangladesch. Il faut donc faire en sorte pour sortir de cette classification néfaste en raison de la défense de l’image de marque de nos pays Africains.
    S’agissant du problème de la sécurité routière, en France, je constate que l’on peut traverser tout le pays d’est en ouest, du nord au sud sans rencontrer de policiers ou gendarmes qui vous réclament du "bakchich" (pardon pour l’orthographe).
    Au Burkina, en plus de ce fléau, ce sont maintenant des "coupeurs de route" qui viennent semer la terreur parmi les voyageurs. Et le mot est faible. Le Burkina doit rester ce qu’il a toujours été : Une terre d’accueil et de paix. Et l’on doit pouvoir le traverser de Fada à Niangologho et de Dori à Pô. Dès lors, une politique sécuritaire salutaire s’impose comme le fait actuellement les autorités burkinabè. Que Dieu nous y aide. Kéré, Nancy

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