Idrissa Ouédraogo, président du CSC : « Pour que la liberté d’expression s’exprime dans sa plénitude, il faut recadrer »
Dans un entretien au journal de 20 H de la RTB ce 23 juin 2024, le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Idrissa Ouédraogo, est revenu sur la série de sanctions prises par son institution contre certains médias.
A la question de savoir si le CSC musèle la presse, le président a répondu par la négative. Il a indiqué que « l’une de nos missions est de promouvoir la liberté d’expression et de développer les médias. C’est une mauvaise lecture. Je suppose que c’est parce qu’on ne sait pas exactement ce qui se passe. En général, pour faire en sorte que la liberté d’expression s’exprime en sa plénitude, il faut recadrer. C’est pourquoi, la constitution a prévu une instance de régulation comme celle-là », a justifié Idrissa Ouédraogo.
Il a ajouté que le CSC veut faire moins le gendarme. Parmi les dossiers étudiés, ceux qui sont sanctionnés sont minimes, a t-il affirmé. Le président de l’organe de régulation de la presse a fait savoir que le processus de suivi des dossiers est respecté.
Lefaso.net