Burkina : L’Association des femmes juristes sensibilise 100 jeunes sur l’espace civique à Komsilga

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Renforcement des bonnes pratiques et des mobilisations citoyennes en faveur de politiques publiques adaptées à la réduction des inégalités au Sahel », l’Association des femmes juristes du Burkina Faso (AFJ/BF) a organisé une séance de sensibilisation avec 100 jeunes de la commune rurale de Komsilga ce vendredi 31 mai 2024.
Cette séance de sensibilisation est pilotée en consortium avec OXFAM Burkina, le Balai Citoyen, et le Centre d’étude et de recherche appliquée en finances publiques (CERA-FP). Son objectif, selon Oriane Konsebo, membre de l’AFJ/BF, est de permettre aux jeunes de savoir quels sont les droits qui leurs sont reconnus par rapport à l’espace civique et surtout de connaître les limites de ces droits.
« Il ne s’agit pas seulement de se reconnaître titulaire de tel droit mais il faut savoir que dans l’exercice de ces droits, on peut empiéter sur les droits des autres et c’est dans ce sens qu’on a voulu sensibiliser ces gens », indique-t-elle.
À entendre Oriane Konsebo, l’espace civique est l’ensemble des prérogatives reconnues au citoyen burkinabè de pouvoir contribuer à l’épanouissement, au développement du pays, chacun dans sa localité en lui permettant de tenir certains propos.
« Par exemple il y a la liberté d’expression qui est regroupée dans l’espace civique, il y a la liberté de pouvoir créer une association et mener des activités sans avoir de problème qui est également inclue dans l’espace civique », explique-t-elle.
L’Association des femmes juristes, selon Oriane Konsebo, regroupe des femmes titulaires au minimum d’une licence en droit. L’association œuvre pour le bien être des femmes et des jeunes filles.
Pour Armel Nana président du conseil consultatif des jeunes de la commune de Komsilga, c’est un moment pour eux de de s’approprier et de se familiariser avec certaines notions des droits civiques. « Cette sensibilisation vient à point nommé et nous pensons que les autorités actuelles travaillent au maintien des libertés civiques de tous », dit-il.
Carine Daramkoum
Crédit photo : Bonaventure Paré
Lefaso.net