Assises nationales : Aux portes de la salle des conférences, des centaines de personnes manifestent leur soutien à IB
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Les assises nationales ont débuté ce samedi 25 mai 2024. A Ouagadougou, plus précisément sur le grand espace qui fait face à la salle des conférences de Ouaga 2000, laquelle abrite l’évènement, les soutiens de la transition ont tenu à marquer leur présence, pour apporter leur soutien au chef de l’Etat, capitaine Ibrahim Traoré.
Lors des dernières assises qui se sont tenues le 14 octobre 2022, le capitaine Ibrahim Traoré était désigné pour conduire la transition, jusqu’en juillet 2024. A deux mois de l’échéance de ce mandat, l’issue des assises nationales des 25 et 26 mai 2024 dira si oui ou non, le chef de l’Etat va rester à la tête de l’Etat.
Ce samedi 25 mai, à motos, à vélos ou à pieds, des centaines de personnes sont sorties pour manifester leur soutien à celui qu’ils appellent affectueusement "IB". Mais contrairement aux dernières assises où toute l’avenue qui mène à la salle des conférences grouillait de monde, cette fois-ci, l’affluence a quelque peu baissé.
Sont présentes sur les lieux, la gendarmerie nationale et la Brigade anti-criminalité (BAC). En venant de l’hôtel Palace, la marche s’arrête à une centaine de mètres. Une barrière y est érigée par les forces de l’ordre, armées, qui redirigent les passants vers les six mètres. Et tout autour, à 200 mètres au moins, sont positionnées les forces de l’ordre pour empêcher le passage.
L’ouverture la plus proche en faisant la ronde, mène au commencement du mur de la direction générale des douanes. Là, les forces de l’ordre ont, dans un premier temps, empêché les soutiens de la transition d’approcher la salle des conférences de Ouaga 2000. Après 8h30, le feu vert leur a été donné pour se rapprocher un peu plus du lieu qui abrite les débats.
Sur le terrain en face de la salle des conférences, chacun manifeste à sa façon son soutien au chef de l’Etat. Certains, munis de drapeaux des pays de l’Alliance des Etats du Sahel et de la Russie, les agitent tout en tournant autour d’eux-mêmes. D’autres, vuvuzelas en mains, sifflent, crient et scandent des slogans marquant leur parti pris : "Vive la transition ! IB, 100 ans au pouvoir ! La patrie ou la mort nous vaincrons !" D’autres par contre, sont là, passifs. Assis sous les arbres tout autour, ils se contentent d’observer les manifestants et de répondre de temps à autre aux slogans qu’ils entonnent souvent en chœur.
L’ambiance se poursuit...
Erwan Compaoré
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