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Semences fruitières : Le néré, le baobab, le jujubier et le tamarinier sont à promouvoir

Publié le vendredi 10 mars 2006 à 07h42min

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L’atelier de lancement du projet « Sahelian fruit trees » (SAFRUIT), débuté le 27 février a clos ses travaux le vendredi 3 mars 2006 à Ouagadougou. Le baobab (Andansonia digitata), le néré (Parkia biglobosa), le tamarinier (Tamarindus indica) et le jugubier (Ziziphus mauritiana) sont les quatre semences fruitières que le projet « Sahelian fruit trees » (SAFRUIT) veut promouvoir et valoriser.

Huit thématiques ont été développées au cours de l’atelier de lancement tenu du 27 février au 3 mars 2006 à Ouagadougou. Ce sont entre autres, les contraintes et les opportunités pour l’utilisation des arbres ; la commercialisation des produits fruitiers ; la variation génétique des arbres ; les interactions entre arbres fruitiers et les cultures annuelles.

A ces thématiques, se sont ajoutés les objectifs scientifiques, la description des tâches portant sur le développement des nouvelles initiatives, la diffusion des connaissances acquises. Pour une meilleure mise en œuvre de ce projet, l’équipe du « SAFRUIT » a suivi avec intérêt les présentations et les expériences de certains projets similaires et activités de recherche.

Ainsi, des exposés sur les fruitiers sauvages, le marketing des produits forestiers non ligneux : analyse de l’approche ADM (Analyse du développement des marchés) au Burkina et le greffage des cultivars locaux des espèces locales (cas d’un projet mené au Sénégal) ont été présentés.

Des villages seront retenus pour la phase pilote du projet et devront répondre à certains critères.

Ces villages doivent être représentatifs de la zone à laquelle ils appartiennent, avoir aux moins deux des quatre espèces présentes dans le terroir. Ils doivent avoir également des groupes ethniques différents. Ils sont aussi tenus d’abriter des zones agro-écologiques différentes et doivent être accessibles.

Le projet « SAFRUIT » est le fruit d’une collaboration entre des institutions du Nord et celles du Sud ainsi que certaines organisations internationales intervenant dans la sous-région.

Ce sont le Centre national pour l’agroforesterie et le « International Crop Research Institute for Semi-arid Tropics », le Danish Center for Forest, le « Landscape and Planning » le « University of Wales Bangor » et le « Agricultural Economics institute » au Pays-Bas. Le projet couvre trois pays : le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

A.V.K.

Sidwaya

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