En réponse à leurs voeux, l’ambassadeur Filippe Savadogo a relevé que pour la huitième fois qu’il a la joie d’assister à une telle cérémonie, il est de son devoir d’insister sur son importance car c’est l’occasion de retrouvailles fraternelles. Faisant le bilan de l’année 2003, il a noté qu’elle a été « dynamique » par les différents événements que notre pays a connus, qui ont conforté la démocratie. Revenant sur la crise ivoirienne, il a salué l’élan de solidarité des Burkinabè de France qui a permis de collecter environ 7000 euros (soit un peu plus de 4 millions et demi de FCFA).

L’année 2004 pour le Burkina, sera une année de grands rendez-vous, a souligné M. Savadogo qui a annoncé la tenue de plusieurs grandes rencontres internationales, dont le sommet de la Francophonie et le sommet extraordinaire de l’Union africaine sur l’emploi ; toutes manifestations qui demandent de la part des Burkinabè de tous les horizons, plus de mobilisation. Dans cette dynamique, l’ambassadeur du Burkina en France, faisant le constat de la multiplication des associations de ressortissants les a invitées à mettre en place une coordination et ainsi faire preuve de plus de solidarité et de cohésion.

Il leur a, par ailleurs, cité le message de nouvel an du Président du Faso, qui a rappelé à tous les Burkinabè qu’ « Il n’y a de fatalité que celle que l’on accepte de subir », et que « le Burkina Faso n’acceptera aucune fatalité. Debout et mobilisé, le peuple burkinabè continuera d’inscrire ses notes de succès sur le chemin de l’espérance et de l’émergence. »

Une nouvelle année de défis pour l’ambassade du Burkina à Paris

Quelques semaines plus tôt, le 9 janvier précisément, ce sont les travailleurs de l’ambassade qui sacrifiaient à la tradition. Occasion ici aussi de faire le bilan. Le ministre-conseiller de l’ambassade, M. Francis Alain Gustave Ilboudo a ainsi relevé une année « jalonnée de difficultés de tous ordres dont le maître-mot reste la faiblesse des moyens », particulièrement pour la mission de Paris qui doit faire face à des sollicitations diverses. Cependant, dira-t-il, les résultats enregistrés sont légitimement satisfaisants avec un taux d’exécution de 99% du programme d’activités.

Autres points de satisfaction, la modernisation de l’ambassade avec la mise en place d’un réseau Intranet et d’un site Web (www.ambaburkinafrance.org) mis en ligne en décembre dernier avec le concours d’une entreprise burkinabè, ZCP. Ce processus de modernisation devrait être poursuivies par la mise en service d’un guide vocal téléphonique dans les semaines à venir. Néanmoins, M. Ilboudo a souhaité que le projet de modernisation engagé soit parachevé avec la résorption des inégalités qui sont préjudiciables au bon fonctionnement de la mission.

Tout comme ce sera le cas avec la communauté burkinabè, cette cérémonie a aussi été l’occasion de relever que 2004 est une nouvelle année de défis pour l’ambassade, avec l’organisation des grandes manifestations à venir. Ce qui exigera un plus grand engagement alors que les effectifs se sont réduits.

En réponse à ce bilan, l’ambassadeur Filippe Savadogo a, à son tour, constaté que 2003 a été une année particulièrement dure pour l’ambassade à cause des efforts importants qui ont été demandés. Mais, soulignera-t-il, « la responsabilité d’une mission n’est pas de baisser les bras, mais de faire face aux préoccupations ». Faisant sien un dicton populaire, il rappellera que « Paris vaut bien une messe » pour inviter l’ensemble du personnel à plus d’abnégation et de sacrifices afin que l’ambassade du Burkina à Paris continue à garder sa bonne réputation, aussi bien en France qu’au Burkina. Il a, dans cet esprit, particulièrement salué le personnel féminin de l’ambassade qui s’investit avec beaucoup d’humilité et de détermination en acceptant se prêter aux tâches culinaires pour assurer le succès des cocktails « made in Burkina » de l’ambassade dont raffole le tout-Paris.

M. Savadogo a enfin souhaité bon vent à ceux qui sont appelés à d’autres fonctions et souhaité beaucoup de courage aux arrivants.

C. Paré
Service Presse, Ambassade du Burkina à Paris