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Secteur des fertilisants agricoles : La firme Wittraco prospecte le marché burkinabè

Publié le lundi 20 février 2006 à 07h30min

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Wittraco, firme allemande spécialisée dans la production et la commercialisation de fertilisants, a rencontré les principaux acteurs de la production agricole au Burkina Faso. C’était au cours de la visite que son directeur marketing zone Afrique a effectué dans le pays du 14 au 16 février 2006.

La firme allemande de production et de commercialisation de fertilisants, Wittraco, veut conquérir le marché burkinabè. A l’occasion de la visite de son directeur marketing zone Afrique M. Jürgen Walther, elle a rencontré différents secteurs intervenant dans la production agricole.

Il s’est agit de prospecter le marché, de recueillir les préoccupations en vue de pallier celles-ci. Les responsables de la firme ont rencontré les importateurs et distributeurs d’engrais, la SOFITEX, l’Union nationale des producteurs de coton au Burkina, l’UEMOA et des responsables du ministère en charge de l’agriculture.

Ils ont bénéficié du concours du Centre international pour la fertilité des sols et le développement agricole (IFDC) à travers son projet « Marché des intrants régional (MIR) ».

Ce projet a pour mission d’appuyer la création de conditions propices au développement d’un marché efficace, transparent et compétitif en vue d’améliorer la disponibilité dans le temps et dans l’espace et l’accessibilité des intrants agricoles en Afrique de l’Ouest. Selon M. Hatté Dianda représentant de Wittraco au Burkina Faso et Francis Dabiré, responsable de la communication du projet MIR, les préoccupations des acteurs de la production agricole se résumaient à 3 points.

D’abord, l’adaptation des fertilisants aux différentes spéculations cultivées, ensuite trouver des fertilisants en quantité et en qualité.

Enfin, l’accessibilité financière des fertilisants. Wittraco a répondu à toutes ces préoccupations. Elle compte être sur le marché et fournir ses produits pour la saison agricole à venir.

Elle veut aussi conquérir le marché sous régional. La firme compte amoindrir les coûts d’acquisition des fertilisants en réduisant au maximum les transactions entre le fabricant et le consommateur. En d’autres termes « qu’il n’y ait pas d’intermédiaire entre les distributeurs burkinabè et l’usine ». De l’avis du représentant de Wittraco au Burkina M. Hatté Dianda, les besoins en fertilisants sont énormes au Burkina Faso.

En témoigne les estimations faites par les services techniques du ministère en charge de l’Agriculture.

D’où l’opportunité d’installation de la firme Wittraco qui contribuera à combler le besoin.

Selon lui, il faut également travailler à réduire la sur utilisation des produits chimiques pour protéger l’environnement. « C’est dans ce sens que nous réalisons un travail technique qui vise à fabriquer des équipements permettant d’enfouir l’engrais dans les sols et éviter que les précipitations ne les emportent vers les bas-fonds et autres retenues d’eau », a-t-il relevé.

Les usines de Wittraco ont une capacité de production de 10 millions de tonnes d’engrais par an. La société est présente sur les continents européen, américain, asiatique et est entrain de s’implanter en Afrique.

Bachirou NANA (nbachir1@yahoo.fr)
Sidwaya

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