Chaque matin, recevez gratuitement toute l'actualité du jour par mail. Inscrivez-vous à la newsletter
Chaque matin, recevez gratuitement toute l'actualité du jour par mail. Inscrivez-vous à la newsletter.
Wendpuiré Bernadette Floriane Kaboré est une étudiante en audit comptabilité et finances. Après ses études, elle décide de se lancer dans l’entrepreneuriat. Après des tentatives, elle réussit à ouvrir son entreprise et crée sa propre marque de vêtements.
Lefaso.net : Comment êtes-vous parvenue à mettre en place votre entreprise ?
Toute petite, je faisais des petits commerces comme vendre le toffi, les popcorn au quartier et à l’université parce que mon argent de poche ne me suffisait pas. Et je m’amusais à coudre à la main des tenues pour mes poupées, comme beaucoup d’autres petites filles aiment le faire.
Pourquoi avez-vous décidé d’entreprendre ?
J’entreprends dans le domaine de la mode. Après mes études, j’ai effectué de nombreux stages mais malheureusement je n’ai pas pu obtenir un emploi dans mon domaine. Passionnée depuis toute petite par la mode, j’ai décidé de m’y lancer afin de créer ma propre marque de vêtements. J’ai choisi ce domaine par passion, depuis toute petite je suis passionnée par tout ce qui est en rapport, tout ce qui est fait avec les pagnes (les vêtements, les sacs, boucles d’oreilles, ceinture de taille, habillage des chaussures en pagne).
Au moment de la rédaction de mon mémoire, je passais mes journées à stresser. J’avais besoin de quelque chose d’autre que la rédaction pour déstresser. C’est comme ça je me suis tournée vers un couturier du quartier pour apprendre le métier. Au bout de quelques jours, je fais mon 1er collier, une fois arrivée à la maison je le présente à tout le monde avec fierté. Ce même jour on a reçu la visite d’une amie de ma sœur qui a vu le collier et qui a décidé de l’acheter à 2 000 FCFA. Je me suis dit en mon fort intérieur, voilà quelqu’un qui croit en moi. Il faut que je continue. Tout de suite j’ai eu la force et la motivation de continuer.
Que pensez-vous de l’enseignement au Burkina Faso ?
Je pense que l’enseignement donné au Burkina est de qualité, mais les jeunes ne s’orientent pas en fonction de leurs passions. Ce qui pousse beaucoup à s’adonner à leurs passions tardivement après avoir passé le temps à étudier des choses pour faire plaisir aux parents parce n’ayant pas d’autre choix. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]
Interview réalisée par Carine Daramkoum
Lefaso.net
Chaque matin, recevez gratuitement toute l'actualité du jour par mail. Inscrivez-vous à la newsletter
Vos commentaires
1. Le 7 juin à 19:33, par kenfo En réponse à : Floriane Kaboré, étudiante et entrepreneure : « Les jeunes s’adonnent à leurs passions tardivement après avoir passé le temps à étudier des choses pour faire plaisir aux parents »
J’ignore si vous êtes Mlle ou Mme ; L’une ou l’autre, il serait bon pour vous de vous calmer un peu, le temps d’être plus sage avant de jeter vos peaux de banane à ceux et celles qui veulent faire plaisir à leurs parents. Si vous projetez d’aller loin, allez donc doucement, et que la presse soit votre 17è amie.
Sérieux.
Kenfo
Le 8 juin à 08:50, par Atchi En réponse à : Floriane Kaboré, étudiante et entrepreneure : « Les jeunes s’adonnent à leurs passions tardivement après avoir passé le temps à étudier des choses pour faire plaisir aux parents »
Mon cher ami Kenfo j’avous avoir du mal a comprendre votre intervention. Elle a mis le doigt sur une realité qui est malheureurse. Un enfant , jusqu’ en 3e je dirais peut encore etre sous l’’ influence de ses parents en ce qui concerne les etudes car j’ estime pour ma part qu’ il s’ agit pour lui d’ acquirir le BABA de l’ instruction. A partir de là l’ enfant devrait pouvoir choisirune discipline qui le passionne sous bien sur la surveillance de ses parents. Il pourra alors s’ engager resolument dans une voie et donner le maielleur de lui meme. Les realités ont changé. Tout evolue. des metiers disparaitrons bientot et de nouveau se creent. Des domaines qui jadis relevaient du simple loisir sont aujoud’hui de veritables metiers qui generent des emplois et sont tres lucratifs. ayaons le courage et la sagesse de repousser les lignes et aller de l’,avant. c est a ce prix que nous allons faire bouger les choses.
2. Le 7 juin à 21:15, par RV En réponse à : Floriane Kaboré, étudiante et entrepreneure : « Les jeunes s’adonnent à leurs passions tardivement après avoir passé le temps à étudier des choses pour faire plaisir aux parents »
Bravo ! Mais il n’y a pas de contradiction entre études et entreprises. Au contraire. Quand on la chance d’aller à l’école, il faut s’y donner à fond, avoir son Master à 25 ans au plus et son doctorat. Se faire une expérience professionnelle et mieux planifier ses projets. Dans votre cas, je vous conseille de poursuivre des études tout en développant votre ou vos business. Bon courage ! PS : Dans le domaine de l’entreprise, il y a plus d’échecs que de réussites. Sinon vous n’aurez pas d’employés.
Le 8 juin à 19:55, par Kaboré wendpuiré Bernadette floriane En réponse à : Floriane Kaboré, étudiante et entrepreneure : « Les jeunes s’adonnent à leurs passions tardivement après avoir passé le temps à étudier des choses pour faire plaisir aux parents »
Merci pour votre commentaire et vos encouragements
3. Le 8 juin à 18:17, par Rols En réponse à : Floriane Kaboré, étudiante et entrepreneure : « Les jeunes s’adonnent à leurs passions tardivement après avoir passé le temps à étudier des choses pour faire plaisir aux parents »
Bonsoir à tous,
A mon humble avis, beaucoup d’entre nous sommes toujours sous l’emprise du collon Français. Les études sont super importantes mais apprendre un métier à mon avis est encore meilleur que d’avoir un Master, Doctorat etc. (Excepté certains domaines bien précis comme la médecine).
Les Anglophones ne fonctionnent pas comme les francophones. Un diplôme ne fait jamais un job mais le savoir faire est un outil de développement durable. Beaucoup de gens ont fait des études pour faire plaisir aux parents (pour ne pas dire être imposé une filière) , et d’autres sous l’influence d’amis, proches ou tout simplement la tendance du moment.
Pour ma part, je comprend parfaitement ce qu’elle dit et l’encourage à persévérer dans ce qu’elle aime faire. C’est là où se trouve la réussite. Je n’ai pas encore vu un pays se développer car il a beaucoup de diplômés mais on peut constater que le pays développé fondent leur croissance sur la réussite des entrepreneurs.
L’entrepreuriat a beaucoup de challenges mais le fait de faire ce qu’on aime est la plus grande des récompenses.
C’etait juste ma contribution. PS : n’allons pas l’école juste pour amasser des diplômes dans le but de travailler toute sa vie pour autrui.
Bonne suite et paix au Burkina Faso