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Mariam Rovane : "Après le chœur, le tour du monde"

Publié le vendredi 3 février 2006 à 07h11min

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Mariam Rovane

Elle s’intéresse à la chose musicale depuis une vingtaine d’années ; elle a été "colombe de la Révolution", a fait le tour de bien d’orchestres avant d’être dans la nationale de musique, l’Orchestre national du Burkina (ONB).

Mariam Rovane, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, a le sentiment de n’être pas bien connue des mélomanes parce qu’elle n’avait pas jusqu’alors un album sur le marché.

En marge de la cérémonie de dédicace de l’album de l’ONB le 30 décembre 2005 au CENASA nous l’avons rencontrée et elle n’a pas caché ses ambitions d’être une ambassadrice de notre musique.

Depuis quand vous intéressez-vous à la musique ?

• J’ai joué depuis 1988 dans la toute dernière génération des Colombes de la Révolution. C’est un orchestre qui était composé essentiellement de filles, qui a fait son temps pendant la révolution mais qui a été dissous en 1989.

Comment s’est effectué le passage entre ce groupe et l’O Orchestre national ?

• Le passage n’a pas été direct des Colombes à l’Orchestre national. Après les Colombes j’ai été membre de l’Orchestre Dési et les sympathiques où j’ai fait 8 ans. Après j’ai fait tour à tour les orchestres de la Radio, télévision, de l’ONEA et maintenant je suis à l’ONB.

Avez-vous fréquenté une école de musique ?

• Non, avant il n’y avait pas une vraie école de musique. Ceux qui s’y intéressaient ne pouvaient que se former sur le tas dans un orchestre.

Qu’est-ce que la musique pour toi, est-ce un passe temps ?

• Ce n’est pas un passe-temps, c’est plutôt un bon métier ; c’est ce que j’ai choisi comme job. A l’Orchestre national nous sommes des fonctionnaires et nous avons un devoir de rendement .

Quels sont les thèmes que tu abordes danstes chansons ?

• Je parle beaucoup plus des faits de société ; je m’inspire de ce qui se passe autour de moi. Je parle beaucoup des enfants parce que je les aime et moi même j’en ai. Je parle aussi et surtout des méchants parce qu’il en a tellement au Burkina (rires) ; en fait c’est le social qui m’intéresse.

Quel rythme as-tu vous adopté ?

• En matière de rythme, je suis un peu influencée par le fait que je suis moitié ivoirienne et moitié burkinabè. Ce qui veut dire que je peux chanter en dioula, en français, mooré et même en baoulé. J’utilise les rythmes burkinabè, maliens et ivoiriens.

Parle-nous de ton nouvel album qui sortira bientôt.

• Sa sortie sera effective en ce mois de janvier 2006. C’est le tout premier et j’y évoque tout ce dont je parlais tantôt. Je donne des conseils à la population notamment, à nos mamans, aux femmes mariées, ainsi qu’aux hommes.

Quel en est le titre phare ?

• Je ne saurais le dire, c’est les mélomanes qui apprécieront. Un des titres porte le nom de ma mère, mais je ne sais pas si c’est le meilleur.

Quelles sont tes ambitions musicales ?

• J’ai duré dans la musique mais tant que l’on ne produit pas une cassette, on n’est pas connu. C’est maintenant que je sors mon tout premier album ; j’aimerais quand même que ça ne soit pas le dernier. J’aimerais représenter le Burkina Faso à l’échelle internationale, chanter dans les grandes salles. Comme à Bercy, à l’Olympia, etc. Je l’ai fait main en t ant que choriste maintenant c’est Mariam Rovane qui veut se produire à travers le monde.

Propos recueillis par Abdou Karim Sawadogo & Pascal Kané (Stagiaire)

Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 3 février 2006 à 14:02, par Wara moitié En réponse à : > Mariam Rovane : "Après le chœur, le tour du monde"

    Ma soeur. laisse ton affaire de moitié-moitié là. Tu es Burkinabé ou ivoirienne, c’est tout. Si tu insiste à chaque interview c’est que tu ne doit pas être fière d’etre du BF. Alors si tel est le cas, tu peux te casser au Gbagboland. Nous sommes des millions nés dans de telles conditions mais nous ne nous mettons pas à crier au toi du monde que nous sommes moitié-moitié. Si c’est au couple presidentiel que tu fais un clin d’oeil aussi, tant mieux continue de lui chanter des louanges comme tu l’a dejà fait mais de grace oublie cette affaire de moitié moitié

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