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Burkina : Le Premier ministre va présenter l’état de la nation ce mardi 30 mai 2023

Publié le mardi 30 mai 2023 à 09h43min

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Burkina : Le Premier ministre va présenter  l’état de la nation ce mardi 30 mai 2023

Le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, va prononcer le Discours sur la situation nationale (DSN), ce mardi 30 mai 2023 devant l’Assemblée législative de transition (ALT).

C’est un exercice prévu par la Constitution burkinabè, qui dispose en son article 109 que : « Le Premier ministre expose directement aux députés, la situation de la Nation (...). Cet exposé est suivi de débats et ne donne lieu à aucun vote ».

Au cours de cet exercice constitutionnel, le Chef du gouvernement va dresser le bilan de l’action gouvernementale et dégager les perspectives. Il se prêtera ensuite aux questions et observations de la Représentation nationale.

Il faut noter qu’à la veille de ce DSN, le Premier ministre a obtenu une note de 12,87/20 suite à une enquête de perception que le journal Lefaso.net a réalisée en ligne pendant dix jours. Cette enquête a recueilli 418 réponses complètes.

Le président de la transition, le Capitaine Ibrahim Traoré a, quant à lui, eu 15,80/20.

Lire aussi : Bilan des six premiers mois du MPSR2 : 15,80/20 pour le président Ibrahim Traoré et 12,87 pour le Premier ministre Apollinaire Kyelem.

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 30 mai 2023 à 12:07, par Nabiiga En réponse à : Burkina : Le Premier ministre va présenter l’état de la nation ce mardi 30 mai 2023

    QUEL ÉTAT DE LA NATION ENCORE ?

    - A-t-on besoin réellement d’un discours officiel à partir d’un podium pour nous parler de l’état de notre nation ?
    - Qui sera l’audience ?
    - Nous, Burkinabè ?

    L’état de notre nation, nul ne l’ignore :

    - 2,1 millions de nous sommes des déplacés internes, du coup, ceux-ci n’ont plus de vie, encore moins un moyen de la gagner.

    - Ils dépendent de la volonté des sympathisants, un sac de riz par ci, des habits usagés par là ; ni plus ni moins.

    2.1 millions de déplacés, une nette augmentation de ce que fut le chiffre sous l’ère de Roch Kaboré.

    - le territoire national n’a cesse de se rétrécir si bien que seuls les grands centres urbains tels, Ouagadougou, Bobo ne sont pas déclarés zone rouge. Tous les autres centres urbains dans les régions, 20 kilomètres à l’extérieur de ces localités sont déclarées zone rouge ; s’y rendre c’est pour s’exposer fortuitement au danger sûr.
    - l’économie nationale est en berne et pour cause : elle est étranglée par les dépenses colossales de défenses nationales au détriment des autres secteurs de l’économie. Du coup, l’économie est au point mort.

    - la production agricole accuse une baisse vertigineuse dans la mesure où pratiquer la culture est un parcours de combattant engagée au mépris même de la vie de soi. Vaut mieux prévenir que de guérir, n’gaw.

    - Bref, rien ne bouge au Burkina et la seule chose au bout de toute lèvre est la geurre contre le terrorisme.

    - aux différents fronts de la guerre, les vecteurs aériens acquis récemment pulverisent certes les terroristes, seulement voilà, c’est le statu quo qui s’est bonnement installé car contrairement à la désignation pompeuse que le coup d’état s’est donné, la reconquête du territoire national en l’occurrence, pas un seul centimètre carré du territoire ne soit conquis jusqu’ici. La preuve ? Le nombre des déplacés n’a cesse d’accroître et non décroître.

    Sur le front diplomatic, notre pays s’est brillé par son désir inébranlable de promouvoir la coopération régionale. Le Burkina se trouve désormais dans une fédération avec le Mali. Le Premier ministre malien, boubou coloré de tout vétu, accompagné de son homologue burkinabè, lui aussi en grand boubou, ont tenu un conseil des ministres de la fédération ici même à Ouagadougou au bonheure de nous tous. Le Mali ayant reconquit son territoire des mains des terroristes, surtout la région de Kidal et autres endroits préalablement infestés par les terroristes est désormais sous le contrôle total de la République malienne où des conseils des ministres se tiennent chaque mercredi. De son succès brillaint face aux terroristes, n’est-ce pas, nous épaulera en tant que pays fédéré à reconquérir le nôtre.

    - Comme si cela ne suffisait pas, le Burkina est désormais le partenaire privilégié du Vénézuela. Notre premier ministre s’y est même rendu et a eu l’honneur de serrer la main de grand guide Maduro, quoique le Vénézuela soit à genou et en agonie sur tous les fronts. L’éxode massive de ces citoyens aux autres cieux est une bonne chose ; les burkinabè peuvent un jour aller prendre la place de ces apatrides qui quittent leur pays. Vaut mieux préparer le terrain. Qui est fou ?

    Pour la transition, c’est un véritable casse-tête car le gouvernement ne sait point s’il faut déprogrammer le retour à une vie constitutionnelle ou continuer de belle pour avoir suffisamment le temps de fédérer avec beaucoup plus de nations partout au monde avant le retour à la vie constitutionnelle de la nation. Ibrahim et le PM, les doigts du front à travers les lèvres, y pensent sans cesse.

    Voici grosso modo l’état de notre nation. Nul besoin d’attendre le PM.

  • Le 30 mai 2023 à 12:14, par Souk En réponse à : Burkina : Le Premier ministre va présenter l’état de la nation ce mardi 30 mai 2023

    La Constitution existe lorsque les organes en place le sont de façon démocratique. C’est une drôle d’idée de ce premier ministre. Il ne sait plus où donner de la tête.

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