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Coopération : La Türkiye fait découvrir sa gastronomie à Ouagadougou

Publié le samedi 20 mai 2023 à 19h00min

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Coopération : La Türkiye fait découvrir sa gastronomie à Ouagadougou

Dans l’objectif de nouer des relations conviviales avec son partenaire le Burkina Faso, l’ambassade de la Türkiye au Burkina Faso organise la semaine de la gastronomie turque. Le vendredi 19 mai, l’ambassadeur de la République de Türkiye à Ouagadougou a ouvert ses portes pour faire découvrir sa gastronomie aux Burkinabè.

La soirée a été organisée sous l’égide de Emine Erdoğan, première dame de la République de Türkiye. Le thème de cette année est « La gastronomie turque durable : zéro déchet, traditionnelle, saine ».

A en croire Nilgün Erdem Ari, ambassadeur de la République de Türkiye au Burkina, la cuisine turque a un caractère libéral qui s’étend de la campagne au palais. Elle s’enrichit de nouvelles expériences à travers les siècles sans perdre sa créativité originelle et son caractère multiculturel.

« Notre gastronomie représente notre culture et notre identité. Chaque assiette comprend non seulement des valeurs nutritionnelles, mais transmet également l’histoire, les valeurs, la foi et les expériences de sa région. Notre cuisine est aussi l’expérience de notre présence dans notre géographie et l’expérience de l’État depuis 2 000 ans », confie Nilgün Erdem Ari.

Nilgün Erdem Ari, ambassadeur de la République de Türkiye au Burkina

Au cours de la soirée, les convives ont été invités à déguster des mets turcs faits à base de produits burkinabè et préparés à 100% par un chef cuisinier burkinabè. « Ma propre expérience au Burkina Faso depuis deux ans montre qu’il existe d’énormes similitudes de goûts entre la cuisine turque et la cuisine burkinabè. Ainsi, tous les ingrédients des plats de cette soirée ont été achetés sur les marchés locaux de Ouagadougou. Nous n’avons rien apporté de Türkiye », assure l’ambassadeur de la République de Türkiye.

Pour Mohamed Dabo, la cuisine turque présente des similitudes avec nos mets locaux

Des mets que beaucoup de Burkinabè présents ont énormément appréciés. C’est le cas de Mohamed Dabo. « Tous les mets que j’ai goûtés ce soir étaient succulents. Je trouve un peu de similitudes avec nos mets locaux », témoigne-t-il.
Le thème de cette semaine gastronomique turque, « La gastronomie turque durable : zéro déchet, traditionnelle, saine », résume une vision de la Türkiye. Comme l’explique l’ambassadeur, le projet zéro déchet souligne l’importance de l’élimination des déchets afin de participer à la lutte en faveur du climat.

Marina Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 22 mai 2023 à 18:50, par jan jan En réponse à : Coopération : La Türkiye fait découvrir sa gastronomie à Ouagadougou

    Pourquoi l’orthographe de Turquie a changé dans dans un texte en français ?? Éclairez nous ceux qui ont des connaissances en la matière.

    • Le 22 mai 2023 à 22:02, par Renault HÉLIE En réponse à : Coopération : La Türkiye fait découvrir sa gastronomie à Ouagadougou

      1) C’est une décision souveraine de la Türkiye-Turquie. Un peu comme le choix de « Burkina Faso » au temps de Sankara.
      Ça ne se discute pas !
      2) « Türkiye » ne change guère la prononciation en français (Türkii-euh).
      Mais « Turkey » en anglais se prononce « Teurki » et signifie aussi « dinde » en anglais. Cela ne plaisait guère aux turcs ! Ils ne devaient pas apprécier d’être pris pour des dindons, hé, hé.

      3) D’une manière générale, beaucoup de peuples cherchent à imposer le nom de leur pays aux étrangers, c’est bien normal.
      Certains n’y arrivent toujours pas après des siècles !
      - L’Allemagne en allemand, c’est « Deutschland », « Pays des Teutons », alors qu’Allemagne signifie « pays des Alamans » et « Germany », c’est « pays des Germains ». En Français, « Teutonie » serait moqueur envers l’Allemagne, et « Tudesque » est méprisant.
      - « Grèce » se dit en grec « Ellada » (pays des Hellènes), en Turc « Yunanistan » (pays des Ioniens)
      - Égypte se dit « Masr » en Égyptien, car "Qobti" désigne les Coptes, chrétiens indigènes devenus minoritaires.
      - Hongrie se dit en hongrois « Magyarország », pays des Magyars.
      - « France » se dit en allemand « Frankreich », « royaume des Francs » ; en grec « Gallia », pays des Gaulois.
      - « Chine » se dit en Chinois « Zhōngguó », en russe « Kitaï »,
      etc.
      4) Ainsi, la Türkiye et le Burkina Faso font partie du club des rares pays qui ont imposé leur nom aux étrangers.
      Mais bon, c’est pas ça qui fait pousser les aubergines, les amandes et les feuilles de vigne, ingrédients fréquents de l’excellente cuisine turque, très voisine de celles de tout le Proche-Orient (Grèce, Liban, Syrie, Iran ...)...

      • Le 23 mai 2023 à 08:34, par pfff En réponse à : Coopération : La Türkiye fait découvrir sa gastronomie à Ouagadougou

        Renault HÉLIE. Je ne suis pas vraiment d’accord. Il y a deux phénomènes : la traduction d’un côté qui consiste à utiliser le nom d’une langue le plus usuel pour désigner un pays : Deutchland devient Allemagne en Français, Běijīng est connue sous le nom de Pékin en France.

        D’un autre côté, il y a la translittération, qui consiste à transformer un mot d’un système d’écriture par le mot aux sonorités les plus proches d’un autre système d’écriture.

        C’est le cas de Türkiye, dont les francophones sont incapable d’interpréter la prononciation correcte du ü dans ce contexte, dont le K est une lettre rare, ni de prononcer proprement la suite iy qui ne correspond à rien dans le système d’écriture français. Idem pour España qui devient Espagne puisqu’il n’y a pas de ñ en français : gn est la translittération du ñ.

        Parlons des mots étrangers qui ont été repris à l’identique en français. Par exemple, Ohio ou Buenos Aires, ce qui provoque mécaniquement des changements importants de prononciation : Oïo pour Ohayo, Bouénosères pour Bouénos, aïrès... dont certains ne sont pas non plus du goût des autochtones (là, c’est plutôt en Afrique du Nord que sont les râleurs).

        NE pas utiliser une forme habituelle et translittérée à la prononciation identique, c’est simplement ne pas faire l’effort minimal pour être compris.

        Quelque soit l’option prise, traduction intégrale, reprise du mot à l’identique, translittération, on s’expose à une transformation du mot et donc à des critiques et ça, sans compter sur les régimes changeants : les Chinois critiquent aujourd’hui l’usage de Pékin en France, mais critiquaient hier l’usage de Beijing par les Québécois. Du coup, autant écrire pour faciliter la vie de ses lecteurs.

        Les Turcs ont protesté contre leur nom en anglais, ce qui regarde les anglophones et les turcs qui s’en arrangeront comme ils voudront, mais ça ne concerne pas le reste du monde.

        Enfin, cerise sur le gâteau, en anglais, c’est bien l’oiseau qui a été nommé d’après le pays et non le contraire. Un peu comme d’Inde à donné dinde... mais les indiens ne nous reprochent pas d’avoir rendu hommage à leur pays.

  • Le 22 mai 2023 à 20:05, par pff En réponse à : Coopération : La Türkiye fait découvrir sa gastronomie à Ouagadougou

    La cuisine turque, et plus généralement la cuisine de la méditerranée orientale, est très bonne.

    Par contre, côté orthographe, il n’a pas échappé au rédacteur qu’utiliser une graphie d’une langue dans une autre langue tourne rapidement au ridicule, voire à l’abscons. Demain, on nous vantera les mérites de la cuisine Italiana, celle d’الجزائر, l’excellence du poisson 日本, les épices de भारत गणराज्य, sans oublier les plats du voisin Ελληνική. Ce sera encore plus drôle en y ajoutant le nom des plats.

    Le concept de langue, celui de traduction a du bon, et traduire un terme n’est pas un manque de respect !

    Ou alors, pour être sûr de respecter son hôte, de nommer les plats en turc, et pour bien faire, de rédiger complètement l’article en turc, ce que ses lecteurs auraient tout à fait apprécié.

    Il est dommage que pour afficher une respectabilité auprès de son hôte, il faille mépriser ses lecteurs.

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