Réhabilitation du Stade du 4 août : La Chine remet au Burkina Faso les plans architecturaux de l’infrastructure
Le Ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi a reçu dans l’après-midi du mercredi 17 mai 2023, les plans architecturaux du Stade du 4 Août de Ouagadougou. Cette remise s’est déroulée lors d’une audience accordée par le Ministre Boubakar SAVADOGO à l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine au Burkina, Son Excellence Monsieur Lu SHAN.
Les travaux de réhabilitation du stade ayant débutés sans les plans architecturaux, le Ministre Boubakar SAVADOGO dès son arrivée à la tête du Ministère, a entamé des démarches auprès de l’Ambassade de la République Populaire de Chine au Burkina, en vue d’obtenir ces précieux documents vieux de plus de 40 ans.
Les copies de ces plans architecturaux, plus de 500 pages seront d’une grande importance dans la finition des travaux du stade.
L’obtention de ces plans est le signe des bonnes relations de coopération entre le Burkina Faso et la Chine.
L’audience a également été l’occasion pour les deux parties, d’échanger sur les perspectives de collaboration entre la Chine et le Burkina Faso en matière d’infrastructures sportives. Sur le sujet des pistes ont déjà été dégagées.
La Chine qui dispose de plusieurs entreprises de BTP au Burkina, se dit prête à appuyer le Pays des Hommes Intègres dans la réalisation d’infrastructures sportives de qualité.
Pour rappel le Stade du 4 Août a été construit par la République Populaire de Chine. Les travaux ont débuté en 1981. L’inauguration du stade a eu lieu le 18 juillet 1984. Il est ensuite baptisé "Stade du 4 Août", en hommage à la révolution d’août 1983 au Burkina.
DCRP MSJE
Vos commentaires
1. Le 18 mai 2023 à 16:38, par Omar Dao En réponse à : Réhabilitation du Stade du 4 août : La Chine remet au Burkina Faso les plans architecturaux de l’infrastructure
Quelle tristesse, j’espère que nous récupérons et conservons bien les plans de nos nouveaux ouvrages. Pendant qu’on y est, quelle est la stratégie gouvernementale en la matière ?
2. Le 18 mai 2023 à 17:10, par De Balzac En réponse à : Réhabilitation du Stade du 4 août : La Chine remet au Burkina Faso les plans architecturaux de l’infrastructure
Merci aux chinois pour cette leçon de discipline. 40 ans après, les plans sont toujours là malgré les péripéties de nos relations, ils n,’ont pas détruit les plans. Nos propres bâtiments à peine construits qu’on ne retrouve plus rien. Espérons qu’on en tirera leçon.
3. Le 18 mai 2023 à 18:35, par Jean le celeste En réponse à : Réhabilitation du Stade du 4 août : La Chine remet au Burkina Faso les plans architecturaux de l’infrastructure
Pauvre pays ! Comment des gens vont venir construire un bâtiment chez vous et pendant 40 ans vous n avez pas les plans ?
Nous sommes vraiment maudits
4. Le 19 mai 2023 à 12:32, par yat En réponse à : Réhabilitation du Stade du 4 août : La Chine remet au Burkina Faso les plans architecturaux de l’infrastructure
Jean le celestre
inutile d’insulter les gens ; les révolutionnaires qui avaient reçu les plans vous les avez tous tués.
Le 19 mai 2023 à 15:11, par Osias En réponse à : Réhabilitation du Stade du 4 août : La Chine remet au Burkina Faso les plans architecturaux de l’infrastructure
ah bon ? tu pense qu’en Chine ce sont les même personnes qui sont là ? la conservation des plans ne devrait pas être lié aux hommes mais aux institutions biens organisés... hors vous avez certaines de nos institutions qui sont négligentes dans ce sens ; à peine la construction d’un bâtiment achevé que personne ne sais ou se trouve les plans et personne n’est inquiet au contraire on pense que ce n’est pas grave... faite un tour aux archives national vous constaterez qu’il y a encore du travail.......
5. Le 20 mai 2023 à 01:03, par Dibi En réponse à : Réhabilitation du Stade du 4 août : La Chine remet au Burkina Faso les plans architecturaux de l’infrastructure
Oui, y en a marre de la médiocrité de nos élites, les directions de nos structures administratives confiées à des médiocres, à des gens sans vision stratégique, sans culture historique et sans vision d’avenir tout court !
L’architecture (ex. l’ancienne gare de Ouagadougou rasée, afin d’édifier l’actuelle horreur par Kanazoé et ses pelleteuses dévoreuses de toutes traces architecturales coloniales à Ouaga ; devenue une ville sans âme, une lèpre urbanistique mi-figue , mi-raisin, entre Manhattan et Djibo et couverte de faïence surchauffée et de poussière. Des alignements hétérogènes sans goût et aux artères complètement dé-végétalisées selon le dicton qui dit que « la culture mossi n’aime pas le végétal et l’arbre » !),
La forêt, l’environnement, et mêmes les arbres centenaires ! A ce titre, les belles avenues plantées de Bobo-Dioulasso ont été rasées aux Bulldozers pour un minable défilé du 50 ième anniversaire de la néocolonie en l’honneur du Satrape Kouacou Compaoré et sa suite de médiocres endocolons compradores.
Les sites culturels naturels ou construits .., tout doit disparaitre jusqu’à l’âme de nous-mêmes ! Et mêmes les musées laissent à désirer de par leur gestion et tenue incompétente !
Comment se sortir de ce merdier de nègres pathologiques et pathogènes à la Nation, à la société ?
On peine à croire que ce pays a eu comme fils J. Ki-Zerbo un des plus grands historiens de l’Afrique et Thomas Sankara, un grand patriote de la Révolution africaine dont le pays répond de son nom !
Avec de telles figures au palmarès éloquent dans notre Histoire, comment comprendre l’inexistence ou la tenue déliquescente de nos services d’archives nationales, régionales départementales et sous-préfectorales ? Où peut-t-on aller avec de médiocres ? Nulle part !
Ici, on détruit les archives ! Des voix s’élèvent même pour demander leur destruction !
Et des sommités mêmes de l’Etat se rendent coupables de ces crimes de Mémoire, de destructions d’archives en toute impunité.
Par exemple, une bonne partie des Archives de Tougan dans le Sourou, ont été brulées à Tougan par le Ht Commissaire de l’époque (années 1980) ! Ce géographe de formation devenu même ministre après et gouverneur à Koudougou, a sans état d’âme et sans consulter personne, fait bruler la quasi totalité des archives du Cercle et de la Préfecture ; des archives relatives aux recrutements des appelés, engagés et retraités anciens combattants des guerres coloniales françaises et recrues nationales avant les années 1980 !
Or Dieu seule sait combien ce pays San en a donné comme Hommes en forces combattantes aux guerres de la France et à notre pays, que ce crime de débilité politique a assassiné en faisant partir en fumée, ces données archivistiques de notre mémoire collective ! Un crime passé totalement inaperçu !
Mais une Nation sans archives tenues, c’est-à-dire sans mémoire, donc sans passé conservé, consultable est une nation sans présent pensé ni avenir fondé ! Et c’est aussi à cela que se justifient les Facs d’histoire d’archéologie et d’archivistique ! Et si la colonisation n’a pas été positive, elle a eu le mérite, en certains domaines comme là, de léguer aux Néocolonies naissantes des embryons de structures locales de conservation des archives.
Mais depuis, on détruit ici tout ce qui relève du patrimoine :
C’est inadmissible ces crimes de médiocrité organisés contre nous-mêmes, en tant que Nation et Peuple !
Ailleurs dans le monde, tous les peuples conscients des enjeux de mémoire historique conduisent des politiques audacieuses quant à la conservation de leurs archives. Et pour des civilisations telles que la Chinoise, elle s’honore d’archives de plus de 1000 ans ! Et nous on est là, par médiocrité, incompétence et négligence de tout ce qui n’est pas argent comptant et sonnant pour compte bancaire ou pour la bamboula, on est là à leur demander les plans d’un stade offert par eux à la RDP ! Moins de quarante ans après ! Quelle Honte !
De toutes les façons, il n’y a qu’à poiroter devant un service administratif quelconque à Ouaga, pour voir l’état de délabrement des armoires et des classeurs où sont rangés les papiers, les dossiers ! Un foutoir indescriptible qui vous suggère l’état des archives ; livrées aux toiles d’araignées, à la poussière, aux mites et aux rongeurs ! Avec dans tous les coins des bouilloires pour ablutions islamiques, des peaux de chèvres et des tapis à décorations orientales pour les prières à Allah !
Rien qu’à ce niveau, on voit où se trouvent les priorités dans la construction nationale ! Ne parlons pas d’archives !
Na an lara, an sara !