Ce CASEM se tient sous le thème « Résilience des populations aux chocs sécuritaires et humanitaires : quelles stratégies pour améliorer les services de transport et répondre aux besoins de mobilité et de sécurité des populations » ?

Le choix de ce thème s’inspire des chocs qu’a subi en 2022 et continue de subir en 2023 le secteur des transports du fait de la double crise socio-humanitaire et sécuritaire qui plombe les services et les activités de transport et qui remet en cause l’approvisionnement régulier des villes et la mobilité urbaine.

La présente session permettra par ailleurs d’examiner le rapport annuel d’activités 2022 du ministère et de soumettre le Tableau prévisionnel des emplois et des effectifs (TPEE) du département au ministre en charge des transports Anuûyirtole Roland Somda.

Anuûyirtole Roland Somda, ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière

La tenue du CASEM est une exigence administrative pour chaque département qui doit tenir annuellement deux sessions ordinaires d’où le présent CASEM.

Le ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière Anuûyirtole Roland Somda rappelle en ce sens que malgré le contexte difficile que vit le Burkina Faso, chaque département ministériel se doit de jouer sa partition pour un mieux-être du pays. « C’est en cela que nous avons pu tenir cette instance qui, en plus d’être institutionnalisée, nous offre le cadre d’échanger sur nos performances et notre capacité de contribution aux objectifs assignés au département en ces moments très difficiles, Déjà nous avons apprécié les projets de documents qui nous donnent une performance de 72% pour l’année 2022. Certes c’est une performance satisfaisante mais des défis restent encore à relever et c’est le moment de discuter de ces défis pour pouvoir implémenter davantage cette performance, pour pouvoir être beaucoup plus contributif à atteindre les objectifs qui nous sont assignés au département ».

Mais la tenue de ce CASEM délocalisé à Bobo-Dioulasso n’est pas non plus anodine car il entre en droite ligne de la politique gouvernementale pour permettre à chaque Burkinabè et singulièrement aux travailleurs de connaître la richesse du patrimoine culturel. Comme l’explique le ministre, « il n’y a pas que Ouagadougou, on peut aller ailleurs au Burkina pour tenir les activités. C’est ce que nous avons démontré. Le souhait étant que nous puissions le faire aussi dans d’autres zones jugées difficiles aujourd’hui. En venant à Bobo les jours passés, nous avons entrepris des activités importantes. C’est l’occasion pour nous d’apprécier le niveau d’avancement de ces activités et d’inviter toujours les populations de la région des Hauts-Bassins, les autorités de la région à toujours adhérer à ces projets qui sont porteurs de développement pour la région des Hauts-Bassins en particulier et pour le Burkina et même la sous-région ».

Vue des participants

Cette délocalisation sera également l’occasion pour les agents de la direction générale du ministère des Transports de connaître celle régionale des Hauts-Bassins afin de savoir les réalités de leurs collègues qui mettent en place la politique sectorielle dans leur zone de compétence.

Trois sous-thèmes accompagnent le thème principal. Il s’agit des sous-thèmes « Transport aérien dans un contexte de crise sanitaire, sécuritaire et économique » ; « Sécurité routière : Forces, faiblesses et perspectives pour le système d’enseignement automobile au Burkina Faso » et le sous thème « Le port de casque : Enjeux et stratégies d’adhésion des populations ».

Haoua Touré
Lefaso.net