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Biosécurité : Gouvernement et société civile s’y impliquent

Publié le jeudi 2 février 2006 à 07h08min

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Alain Edouard Traoré du CONEDD

Le « cadre national de biosécurité du Burkina Faso » s’est renforcé. L’atelier de validation du document s’est tenu du 26 au 27 janvier 2006 à Ouagadougou.

Tous les textes relatifs à la biosécurité ont été passés en revue. Il s’agit de toutes les mesures politiques, stratégiques, juridiques et administratives contenues dans le « cadre national de biosécurité du Burkina Faso ». Ce document a été validé après amendements.

Selon Mme Bernadette Ouédraogo, de l’Institut africain de développement économique et social (INADES), les modifications visent à protéger davantage l’environnement et les populations des effets de l’utilisation de la biotechnologie. Tous les acteurs concernés par la biosécurité ont pris part aux travaux de l’atelier.

Entre autres participants, il y avait des représentants du ministère de l’Environnement et du Cadre de vie, du ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, du ministère de la Santé, des organisations de la société civile, des firmes productrices d’Organismes génétiquement modifiés (OGM).

L’objectif du « cadre national de biosécurité du Burkina Faso » est de prévenir les risques potentiels liés aux travaux de recherche et de développement, a affirmé la directrice de l’Agence nationale de biosécurité, Dr Lompo née Ouédraogo Zourata. Il ressort de ses propos, que l’atelier s’inscrit dans le cadre de la mise en route du protocole de Catagena sur la prévention des risques biotechnologiques. Car le Burkina Faso l’a ratifié.

Pour Dr Lompo, la nécessité d’analyser tous les aspects et conséquences de ces découvertes scientifiques s’imposait, principalement pour le bien-être des populations. Et cela avant la présentation du document à l’Assemblée nationale, a-t-elle ajouté.

Le secrétaire permanent du Conseil pour l’environnement et le développement durable (CONEDD), Alain Edouard Traoré qui a présidé l’atelier, pour sa part, s’est dit être satisfait des décisions prises. Il a suggéré une tenue régulière de ces types de rencontres.

Séraphine SOME (serasome@yahoo.fr)
Sidwaya

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