L’atelier de réflexion a réuni une douzaine de délégués généraux d’universités et d’institutions d’enseignement supérieur de Ouagadougou. Ensemble, ils se sont penchés sur la situation sécuritaire que traverse le pays dans le but de proposer, à leur niveau, des solutions pour le retour de la paix.

Les délégués généraux ont fait des propositions pour la paix et la sécurité au Burkina Faso.

Selon Youssouf Akibaté, co-promoteur de « Délégué d’or », l’une des propositions phares a trait à la lutte contre le chômage. « C’est parce que les jeunes sont en chômage qu’ils prennent les armes contre le pays », fait-il savoir. Les participants se proposent également de mener des sensibilisations et des conférences ayant trait au sujet de la sécurité et de la paix. A l’issue de l’atelier, un rapport sera produit, réunissant les propositions qui seront faites, et sera acheminé aux autorités.

L’atelier de ce 6 mai se tient en prélude à la deuxième édition de « Délégué d’or », une cérémonie de distinction des délégués généraux d’universités et d’institutions d’enseignement supérieur du Burkina Faso, qui aura lieu le 20 mai 2023. Elle est organisée par Sam Empire, en collaboration avec l’Association burkinabè des élèves et étudiants pour le développement économique et social (ABEEDES). Cette année, le « Délégué d’or » se tient sur le thème « Promotion de l’éducation, du leadership et de la culture en milieu estudiantin : quelle contribution des étudiants pour le retour de la sécurité et de la paix au Burkina Faso ? ».

Youssouf Akibaté, co-promoteur de « Délégué d’or ».

Cheick Fayçal Traoré, co-parrain de « Délégué d’or », a salué la tenue de l’atelier. « Cette initiative est très positive de notre point de vue, parce qu’elle vient de jeunes qui ont décidé de renforcer leurs capacités afin de mieux contribuer à la vie nationale, notamment à la consolidation de la paix et de la sécurité. C’est l’appel des autorités nationales afin que chacun apporte sa contribution (...) Engager des jeunes dans la promotion de la paix est essentiel parce que cela est gage de durabilité de ce que nous allons faire, mais c’est aussi un élément fondamental parce que les jeunes sont les plus nombreux au Burkina », a laissé M. Traoré.

Fanta Tiendrébéogo, déléguée générale des étudiants de l’IST, s’engage à mener des activités avec des camarades afin de promouvoir la paix.

Les participants, eux, se sont engagés à être des relais auprès de leurs camarades dans la promotion de la paix. « Nous avons beaucoup appris sur notre contribution pour le retour de la paix au Burkina Faso (...) Nous serons des ambassadeurs pour parler de paix dans nos écoles. Nous allons travailler à mettre en œuvre certaines des recommandations formulées. Nous demandons aux organisateurs de suivre le mouvement que nous allons mener », a indiqué Fanta Tiendrébéogo, déléguée générale des étudiants de l’Institut supérieur de technologie (IST), campus de Tampouy.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net