Dossiers Karma, Inata, Yirgou, Tanwalbougou, : Le directeur de la justice militaire fait le point des enquêtes
Au cours des échanges qu’elle a eus avec les composantes des Forces-vives (3-4 mai 2023) sur l’état de la menace terroriste, la délégation gouvernementale, à travers le directeur de la justice militaire, a fait le point des enquêtes relatives à certains dossiers emblématiques de mort d’hommes.
Selon le directeur de la justice militaire, qui a présenté les mesures de l’Etat en matière de défense et protection des droits de l’homme dans ce contexte de lutte contre le terrorisme, les enquêtes sur les drames de Yirgou et de Tanwalbougou sont bouclées (douze personnes militaires ont été renvoyées pour être jugées), les dossiers sont donc en attente d’être jugés.
Pour mémoire, dans la nuit du 31 décembre 2018 au 1er janvier 2019, et jours suivants, et suite à l’assassinat du chef de Yirgou (région du Centre-nord), des représailles ont été dirigées sur la communauté peuhle. 46 morts ont été enregistrés (selon le gouvernement) et 216 morts (selon le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés, CISC).
Tanwalbougou fait référence au décès, dans la nuit du 11 au 12 mai 2020, de douze présumés terroristes dans leur cellule à Fada N’Gourma (chef-lieu de région d’où relève la localité).
Des avancées sont également annoncées sur les dossiers Inata (où 57 gendarmes ont trouvé la mort, dans une attaque dans le sahel) et Nagrin (quartier périphérique sud de la capitale où pour venger leur collègue qui aurait été poignardé dans une boîte de nuit du quartier, des militaires ont fait une descente de bastonnades des populations, le 8 janvier 2023).
On note également une évolution dans l’affaire dite « lutte anti-drogue », où dans la nuit du 14 au 15 juillet 2019, onze personnes gardées à vue à l’unité anti-drogue pour des infractions relatives à la législation des stupéfiants sont décédées.
Dans le dossier Karma, drame survenu le 20 avril 2023, 28 personnes sont auditionnées, dont un chef militaire. « A ce jour, il ressort que 136 personnes ont été inhumées, sur autorisation du procureur, après intervention des services compétents en matière d’hygiène et de santé, avec l’accompagnement des autorités régionales », informe le directeur de la justice militaire.
Entamée le mercredi, 3 mai 2023 avec la société civile et les leaders politiques, la rencontre de la délégation gouvernementale (instruite par le président Ibrahim Traoré et son Premier ministre) s’est poursuivie ce jeudi 4 mai avec les autorités coutumières et religieuses ainsi que les diplomates. Elle devra s’achever avec les responsables des médias.
O.L
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 4 mai 2023 à 14:33, par Gwandba En réponse à : Burkina : Le directeur de la justice militaire fait le point des enquêtes sur certains dossiers emblématiques
Faisons attention avec les communications concernant des dossiers encours. Nous souhaitons tous que la loi soit dite mais pas la sous pression de ceux qui veulent connaitre des éléments qui pourraient les concernés.
Aucun pays ne doit pouvoir nous mettre la pression sur quoi que ce soit concernant notre appareil judicaire. Sinon, nous demanderons que certains morveux des pays responsables de la destruction de la Libye soient traduire en justice ceux qui sont connu et reconnu pour être des magouilleurs et délinquants.
Apprenons leurs à respecter la loi. Vu qu’ils sont hors la loi quand il s’agit des autres.
2. Le 4 mai 2023 à 14:57, par Espérance En réponse à : Burkina : Le directeur de la justice militaire fait le point des enquêtes sur certains dossiers emblématiques
Merci bien, Monsieur le juge militaire. On reste toute fois sur notre soif ! Rien que des avancées, aucune inculpation ni de condamnation. Va t-on réellement connaître un jour la vérité sur Inatan, ? Karma ? Que Dieu nous vienne en aide.
Le 4 mai 2023 à 16:45, par Le vrai révolutionnaire En réponse à : Burkina : Le directeur de la justice militaire fait le point des enquêtes sur certains dossiers emblématiques
Le juge militaire ici, directeur de la justice militaire suit comme nous tous ces dossiers. Quand il parle d’avancées sur lesdits dossiers, juste pour nous faire comprendre que les différentes phases de l’enquête suivent leurs cours normaux. Actuellement c’est la phase police judiciaire effectuée par la police et la gendarmerie. Pour parler d’inculpation, il faudra la clôture des enquêtes et les diverses procédures transmises aux différents procureurs des différents tribunaux concernés. Restons patients et ayons raison gardée, en ayant également foi en nos illustres juges. Bonne soirée mon frère. Très amicalement.
Le 5 mai 2023 à 08:25, par kwiliga En réponse à : Burkina : Le directeur de la justice militaire fait le point des enquêtes sur certains dossiers emblématiques
Bonjour Le vrai révolutionnaire,
Prendre patience, d’accord. Il y a toute une procédure judiciaire, d’accord.
Néanmoins, quand on lit : "les enquêtes sur les drames de Yirgou et de Tanwalbougou sont bouclées ... 46 morts ont été enregistrés (selon le gouvernement) et 216 morts (selon le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés, CISC)"
Si les enquêtes sont "bouclées", pourquoi nous annoncer cet écart de 170 victimes ? C’est tout de même assez ambigu.
Et puis patience, d’accord, mais jusqu’à quand ? Le drame d’Inata, c’est le 14 novembre 2021, deux rapports ont été réalisés sur demande de Roch, deux coups d’état ont été perpétrés depuis,... et puis quoi...?
Pour conclure, concernant Karma, on ne peut pas prendre patience. Si ce sont des terroristes qui ont commis l’attaque, il faut le dire tout de suite, en cas inverse, notre état major ne peut ignorer un tel mouvement de troupes et cela doit être dit !
3. Le 4 mai 2023 à 15:02, par Peuple Insurgé En réponse à : Burkina : Le directeur de la justice militaire fait le point des enquêtes sur certains dossiers emblématiques
Joue-t-on balle à terre maintenant ? Si c’est effectivement le cas et SI C’EST AVEC SINCÉRITÉ, alors c’est une voie encourageante pour fédérer les burkinabe. J’espère que les morts de Dori aussi sont concernés.
Courage et bonne chance. Seule l’unité de la nation peut nous sauver. Et il n’y a pas d’unité sans justice et équité. J’ encourage cette initiative.
Le 4 mai 2023 à 17:49, par Yako En réponse à : Burkina : Le directeur de la justice militaire fait le point des enquêtes sur certains dossiers emblématiques
J’ajouterai aussi les morts et victimes des pogroms de Nouna c’était en décembre je crois.Courage
4. Le 4 mai 2023 à 16:28, par Nabiiga En réponse à : Burkina : Le directeur de la justice militaire fait le point des enquêtes sur certains dossiers emblématiques
Des avancés ? Seulement ? Ah bon ?
Donc, vous vous mettez devant les micros sans scrupule pour ne nous parler que des avancés ? Lambda Burkinabè n’est pas si dupe que cela. Vous faites tout pour que la vérité d’Inata ne s’éclate.
Première Étape
Pour rappel, le drame d’Inata est survenu sous Roch. Roch a vite diligenté une enquête pour faire jaillir la vérité afin de sanctionner toute personne impliquée de prêt ou de loin à ce drame.
Deuxième Étape :
Les militaires se sont exécutés et après un bout de temps est venu tambour batant, la presse à l’appui, pour lui présenter le rapport bidon. Roch les a remerciés pour un travail bien fait. Mais, n’étant pas dupe, il a pris le soin de parcorrir le rapport et s’est vite rendu compte que le rapport n’était qu’un rapport bidon et n’exposait qu’une infirme partie d’iceberg ; surtout la tentation béante de protéger certains des leurs impliqués, justement, dans le drame. Par conséquent, Roch a balancé le rapport dans la poubelle qui fut la sienne et ordonné une nouvelle enquête.
Troisième Étape :
Une deuxième enquête a été relancée toujours par les militaires pour situer les causes de ce drame et de nommer les coupables. Chose faite à la satisfaction de Roch et il s’apprêtait à prendre des mesures pour sanctionner les coupables cités dans ce deuxième rapport. D’aucuns disent même que cela a occasionné un contentieux entre Roch et les militaires et ce fut ce même contentieux qui fut la cause principale du cout d’état car c’était trop genant. Les mêmes indiscretions parlent des milliards de détournement par les militaires qui se plaignaient du manque de matériels de guerre après avoir détourné les fonds destinés à s’approvisionner en matériels. Damiba, n’a-t-il pas parler du manque de matériels pour les troupes. Ils aurait dû, dans la foulé, nous parler des fonds qui ont été détournés ; il ne l’a pas fait.
Aujourd’hui, nous prenant comme des abrutis, tu viens nous parler des avancés dans le dossier d’Inata. Quelle avancée ? Les deux enquêtes diligentées par Roch n’ont rien fait bouger selon toi ?
Je vous le répète, le problème de notre pays n’est nul autre que la corruption de nos miliitaires. Nous avons un corps militaire corrompu et dès qu’on cherche à sanctionner les corrompus, haya, ils te font un coup d’état prétextant toutes sortes d’ânnéries.
Monsieur le Juge, lambda Burkinabè, comme Roch avant lui, t’ordonne de revenir devant les micros une fois de plus pour faire un compte rendu des dossiers dits emblématiques.
Pourquoi sont-ils emblématiques pour commencer, hein ?
5. Le 5 mai 2023 à 06:58, par Atheke bouda En réponse à : Dossiers Karma, Inata, Yirgou, Instagram, Tanwalbougou, : Le directeur de la justice militaire fait le point des enquêtes
Oui donc en fait aucune.réponse sur aucun dossier ! Cest de l’enfumage façon burkina comme.dhabitude des paroles mais aucun.acte ! Meme pour le mort de nos.freres !
Nimporte ou ds le monde 140 innocents abattus par l’armée du pays cette enquete aurait prit 2 jours et tous les coupables seraient deja en prison..mais chez nous c different !