En effet, les unités industrielles ont bénéficié de fonds du ministère de l’Economie à travers le FBDES (Fonds burkinabè de développement économique et social) et du PRISME (Programme de réalisation des infrastructures socio-économiques).
Pour ce qui concerne les unités industrielles, elles évoluent entre autres dans la transformation de matières premières, en huile alimentaire, en produits cosmétiques et aussi dans les céréales, il s’agit de Huilerie Céleste qui a bénéficié d’un accompagnement de 1 402 500 000 FCFA, ADRIPOD (3 005 800 FCFA) ETT-PRO 49 300 000 FCFA, SOCOPA Afrique 1 600 000 FCFA dont le site est en cours de réalisation.

Comme le souligne le ministre, ces financements visent à appuyer le secteur privé pour permettre d’employer cette frange de la population qui ne peut être recrutée par l’Etat. Il exprime par ailleurs sa satisfaction quant à l’évolution de ces unités suite aux financements reçus « Les quatre unités industrielles que nous avons visitées nous confortent dans l’idée que l’Etat peut toujours accompagner les entreprises pour permettre leurs contributions. Nous avons visité les unités de transformation de matière premières en huile alimentaire, en produits cosmétiques et également des unités qui travaillent sur les céréales et cela montre véritablement que les entreprises ont beaucoup à apporter et cela nous conforte dans l’idée que nous avons fait le bon choix en accompagnant ces entreprises ».

Le ministre Aboubakar Nacanabo à l’Huilerie Céleste

Célestin Santéré Sanon, président du conseil d’administration du FBDES a également exprimé sa satisfaction pour ces oeuvres en pleine évolution. « Nous estimons que le fonds a atteint ses objectifs au regard de ce que nous pu constater. Nous avons constaté des unités en construction, des unités en production, des unités en stade d’installation. Ce que nous souhaitons c’est que le nécessaire soit fait pour que les travaux de construction puissent être accélérés de sorte que nous puissions voir les produits finis. Nous souhaitons que les industries puissent démarrer de sorte à ce que nous puissions atteindre les résultats escomptés qui sont de renforcer le tissu industriel, renforcer les emplois au profit des populations et également mettre à la disposition des populations des produits de bonne qualité » a-t-il indiqué.
Il indique par ailleurs que le fonds intervient selon le montage du projet et selon l’apport personnel du promoteur.

Célestin Santéré Sanon, président du conseil d’administration du FBDES

Selon Omar Tiemoko Cissé, administrateur général de ETT-PRO ; leur besoin supplémentaire est d’avoir encore plus de financement pour pouvoir agrandir davantage leur unité pour pouvoir engager davantage des jeunes et des femmes. Ce qui va apporter beaucoup plus de devises car la demande est là de même que l’idée, et un modèle économique bien tracé et durable qui nécessitent juste une réponse financière.

Omar Tiemoko Cissé, administrateur général d’ETT-PRO

Pour Oumarou Sawadogo, promoteur de SOCOPA AFRIQUE, grâce au financement de FBDES, ils pourront réaliser un magasin de stockage de produits finis d’une capacité d’environ 120 000 tonnes. La particularité est son système de séchage qui permet de sécher et avoir un taux d’humidité acceptable pour stocker juste après la récolte comparativement aux autres magasins ordinaires qui ne peuvent pas stocker les nouveaux produits récoltés et qui se trouvent dans l’obligation de les écouler.

Oumarou Sawadogo, promoteur de SOCOPA AFRIQUE

Au niveau des salles de classes en cours de réalisation financées par le PRISME dans les blocs Colsama A, B, C, D, E, 1 et l’école primaire de Bindougousso, le ministre de l’économie a exprimé sa satisfaction sur l’avancée et la qualité des travaux. « Les infrastructures sont de qualité et nous avons insisté sur ce point pour avoir des infrastructures scolaires durables » a-t-il affirmé.

Joseph André, ministre en charge de l’éducation nationale

Selon le ministre en charge de l’éducation nationale Joseph André, l’intérêt de la réalisation de ces classes supplémentaires, c’est de faire en sorte que le surnombre constaté dans les salles de classes consécutivement à la crise sécuritaire qui a entraîné un déplacement massif d’élèves dans les zones de replis dont Bobo-Dioulasso, connaissent un allègement de cet effectif qui est très pléthorique et qui rend très difficile les conditions d’apprentissage aussi bien pour les élèves que pour les enseignants. « Donc au nom de la communauté éducative, je tiens à rendre hommage, à témoigner toute ma gratitude au ministère des finances pour cet apport » a-t-il exprimé.

Haoua Touré
Lefaso.net