Au total, 24 couples régulariseront leur situation matrimoniale : douze à Ouagadougou ce 29 avril, et les douze autres à Bobo-Dioulasso le 6 mai prochain. Ces mariages collectifs ont été initiés par l’Amicale des femmes de la Sitarail (AFEMSIT), sous le parrainage de la direction générale de la société. A la cérémonie de mariage, elle a été représentée par une délégation, avec à sa tête le président du conseil d’administration, Seydou Diakité. Ce mariage collectif a été célébré par le président de la délégation spéciale de l’arrondissement 2, Jonas Sawadogo, et son équipe.

Vue des douze nouveaux couples.

M. Sawadogo n’a pas manqué de prodiguer des conseils aux couples, afin qu’ils puissent avoir des familles équilibrées qui vont bénéficier au Burkina Faso. A l’en croire, il n’existe pas de couples où il n’y a pas de disputes ; mais le plus important, c’est de prôner le dialogue, le pardon et l’amour. Ceux qui mettent en pratique ces conseils s’en sortent toujours, quelles que soient les difficultés.

Le présidium.

L’union de ces douze couples a particulièrement réjoui la présidente de l’Amicale des femmes de la Sitarail, Rosine Korsaga. Après avoir félicité les nouveaux mariés, elle a rappelé que c’est une initiative qui vise à stimuler les travailleurs à régulariser leur situation matrimoniale, afin de permettre aux conjoints de bénéficier, entre autres, des avantages consécutifs à leur nouveau statut matrimonial. Cette première organisation n’a pas été simple, souligne-t-elle, mais son souhait, c’est de pouvoir encore organiser le mariage collectif les prochaines années, et de voir le nombre de couples augmenter.

Le couple Kyelem échangeant les alliances.

En tout cas, pour les nouveaux couples, la joie était visible sur tous les visages, et leurs gestes d’amour n’ont pas manqué de faire sourire l’assemblée.

Pour le couple Kyelem qui vient de régulariser sa situation matrimoniale après douze ans de vie commune, c’est un acte civique qui permet de sécuriser sa famille et de la mettre à l’abri.

Vue des familles et amis venus soutenir les mariés.

C’est d’ailleurs ce qui a justifié l’organisation de ce mariage collectif, a rappelé le représentant de Sitarail-Burkina, Alexis Ouédraogo. Pour lui, la famille est au centre des activités de la société. Et Sitarail a toujours mis en œuvre des mesures pour accompagner les familles (soins médicaux, assurance maladie, etc.) afin de leur permettre d’être dans de bonnes conditions pour travailler.

Yvette Zongo
Lefaso.net