Commission nationale pour l’UNESCO : La restitution des travaux du projet PEV au Burkina Faso lancé
L’atelier de restitution de la mise en œuvre du plan d’action du programme de Prévention de l’extrémisme violent par l’éducation (PEV-E) mis en œuvre par le Burkina Faso et l’équipe nationale de l’UNESCO a été officiellement lancé ce mardi 25 avril 2023 à Ouagadougou. C’était en présence du ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Joseph André Ouédraogo.
Ce programme de Prévention de l’extrémisme violent par l’éducation (PEV-E) est financé par différents donateurs et mis en œuvre par le ministère de l’Éducation nationale, de l’alphabétisation, et de la promotion des langues nationales, avec l’appui de l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), de septembre 2018 à décembre 2022.
Ce programme relève d’une importance extrême au regard de la situation que traverse certains pays du Sahel depuis plusieurs années, parmi lesquels le Burkina Faso. « A ce titre, la prévention de l’extrémisme violent est l’un des domaines clés d’intervention de l’UNESCO avec, en particulier, des appuis en Afrique de l’Ouest et dans la région sahélienne », rappelle Guillaume Husson, chef du secteur-éducation du bureau multisectoriel de l’UNESCO à Dakar.
- Guillaume Husson, chef du secteur Education du Bureau multisectoriel de UNESCO de Dakar
L’UNESCO est un partenaire principal de ce PEV-E depuis 2018. « Ce partenaire s’investit dans plusieurs domaines de mon département. En effet, l’UNESCO, en partenariat avec le MENAPLN, ont initié des actions de formation des formateurs. Puis on a impliqué les acteurs de la vie sociale, de la vie scolaire, les chefs d’établissement et autres afin de dérouler l’approche pédagogique, la transformation par les approches innovatrices » a confirmé Joseph André Ouédraogo, ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales.
Pour rappel, ce programme a été soutenu par deux projets mis en œuvre par l’UNESCO et financés par la France. Il y a le projet « Promotion de la paix et du développement durable par le renforcement des compétences pour la vie et le travail des jeunes dans le Sahel » et le projet « Renforcer la résilience des jeunes face à l’extrémisme violent et leur engagement en faveur de la construction de la paix à travers l’éducation ».
- Le ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales Joseph André Ouédraogo
Par ailleurs, le projet « Appui à la stabilité sociale par l’éducation et la formation professionnelle des jeunes non scolarisés suite aux crises sécuritaire et sanitaire au Sahel et dans les régions de l’Est du Burkina Faso », financé par le Japon et mis en œuvre par l’UNESCO, a également contribué à ce programme.
Marina Ouédraogo
Lefaso.net