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Liberté d’expression au Burkina : L’UAS exige la libération de toutes personnes interpellées et enrôlées de force

Publié le jeudi 20 avril 2023 à 23h00min

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Liberté d’expression au Burkina : L’UAS exige la libération de toutes personnes interpellées et enrôlées de force

L’Unité d’action syndicale (UAS) du Burkina Faso exige la libération de toutes personnes interpellées et enrôlées de force pour avoir donné leur avis sur la situation nationale. C’est ce qu’il ressort de sa déclaration parvenue ce jeudi 20 avril 2023 à Lefaso.net.

L’UAS exige aussi de l’État, l’identification et la sanction d’auteurs et commanditaires des menaces et discours de haine à l’encontre de citoyens burkinabè.

Trouvez ci-dessous, les détails de la déclaration.

Lefaso.net

DECLARATION

L’Unité d’Action Syndicale (UAS) s’inquiète des graves dérives qui ont cours dans notre pays se traduisant notamment par la division des Burkinabè en patriotes et ‘’apatrides’’, des menaces de mort contre des citoyens par d’autres citoyens, dérives qui viennent de bénéficier de la caution du président de la Transition.

En effet, à l’occasion de son entretien avec les forces vives de Kaya le 23 mars 2023 dans cette localité, le Capitaine Ibrahim TRAORE s’est exprimé sur l’arrestation du président du mouvement dénommé ‘’l’Appel de Kaya’’, Boukaré OUEDRAOGO. Cette arrestation, opérée sur instruction du chef de l’Etat lui-même, fait suite aux propos que l’intéressé a tenus au cours d’une conférence de presse organisée par des ressortissants de Tougouri et relative à la dégradation de la situation sécuritaire dans leur localité.

Les hommes forts ont fait subir à ce jeune homme, connu pour avoir un handicap visuel, un traitement dégradant à travers la diffusion de photos et vidéo où il apparait en tenue, arme en main, s’excusant auprès du président de la Transition.
La justification apportée par le président de la Transition laisse entendre que M. OUEDRAOGO a été interpellé et recruté de force comme Volontaire pour la Défense de la Patrie (VDP) parce qu’il aurait révélé aux terroristes que le lac Dem est un point névralgique de Kaya. Selon le chef de l’Etat, c’est la divulgation de ce « secret » qui a entraîné une attaque des Hommes Armés non Identifiés (HANI) contre les unités qui sécurisent les travaux de réhabilitation des infrastructures de l’ONEA au lac Dem, faisant des morts parmi les VDP !

À l’analyse, on peut se demander en quoi cette information peut constituer un secret, surtout pour des terroristes qui contrôlent une bonne partie de la région depuis plusieurs mois, surtout quand on sait que, déjà le 15 septembre 2022, les terroristes avaient saccagé la station de production d’eau du lac Dem ! (Cf. https://www.lobspaalga.com/?p=50793 du 16 septembre 2022).

Une telle accusation est grossière et cache mal une volonté de punir les critiques et les interpellations adressées au MPSR2 et au chef de l’Etat. Et pour couvrir sa forfaiture, le chef de l’Etat a fait allusion à des sollicitations que certains adressent au MPSR2 dont la non satisfaction les conduit dans l’opposition.

Ces derniers jours, l’on assiste à une recrudescence du discours de la haine contre des citoyens critiques de la gouvernance du pays et de la gestion de la situation sécuritaire et contre les médias et les journalistes. Les menaces contre le groupe Oméga médias et de nombreux journalistes qui refusent de faire les éloges du pouvoir du MPSR 2 et qui font des critiques constructives en sont des exemples patents.

La situation de guerre ne peut ni ne doit justifier la violation des principes de l’Etat de droit. Le rétablissement de la constitution à la suite du coup d’Etat et la prestation de serment devant le conseil constitutionnel imposent au pouvoir et au chef de l’Etat de respecter les droits conférés aux citoyens. Toute accusation d’atteinte à la sécurité du Burkina Faso doit être traitée par la justice. Autrement, on tombe dans l’arbitraire. La liberté d’expression ne peut être refusée aux uns tandis que les supporters du pouvoir eux, peuvent mener leurs campagnes sur les actions du président de la transition et menacer ceux qui se montrent critiques vis-à-vis de la gouvernance et de la gestion de la crise sécuritaire.

Au regard de ce qui précède, l’UAS réaffirme :

-  son soutien aux soldats et officiers honnêtes, ainsi qu’aux VDP qui se battent nuit et jour contre les groupes armés terroristes, souvent au péril de leur vie ;
-  sa compassion aux FDS et VDP blessés, aux Personnes Déplacées Internes ;
-  ses condoléances aux familles des victimes civiles et militaires engendrées par cette guerre.
Tout en réaffirmant sa solidarité avec les populations victimes de cette guerre injuste, elle condamne les dérives des autorités en cours depuis quelque temps et exige du pouvoir :

-  la libération de toutes les personnes interpellées et enrôlées de force pour avoir donné leur avis sur la marche du pays ;
-  le respect des droits et libertés des citoyens notamment la liberté d’expression et de la presse et le droit de se prononcer sur la gouvernance du pays ;
-  l’identification et la sanction des auteurs et commanditaires des menaces et du discours de la haine contre les citoyens ;
-  la prise de dispositions idoines afin d’assurer la sécurité de toutes les personnes qui font l’objet de menaces diverses.

Ouagadougou, le 19 avril 2023

Pour les Secrétaires Généraux
Ont signé :

Le Président de mois des centrales syndicales Le Président de mois des syndicats autonomes

Ernest TAGNABOU
Secrétaire Général / ONSL

Alain SOME
Secrétaire Général / SYNTRAPOST

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Vos commentaires

  • Le 20 avril 2023 à 13:54, par Major En réponse à : Liberté d’expression au Burkina : L’Unité d’action syndicale exige la libération de toutes personnes interpellées et enrôlées de force

    Voici des Hommes qui se trompent une fois de plus de combat !
    On n’a rien a foutre avec votre sois disant liberté en temps de guerre ; vous êtes vous même en phase d’être enrôlé dans les jours a venir.
    Tas de syndicalistes brouettes en déphasage avec les Travailleurs que vous prétendez défendre. Tous vos droits sont dissous durant tout le temps que durera cette foutu guerre ; vous aviez donc intérêt a adopter un profil bas et discret a défaut de vous faire enrouler comme VDP pour la défense de la patrie. Avec une telle posture, vous allez finir de convaincre les plus septiques, que vous n’êtes pas vraiment mieux que les politiciens sur les questions d’intégrité et de patriotisme !

    • Le 21 avril 2023 à 21:15, par Zelemdé En réponse à : Liberté d’expression au Burkina : L’Unité d’action syndicale exige la libération de toutes personnes interpellées et enrôlées de force

      En dehors de la Liberté d’expression au Burkina, en temps de guerre tout jeune de 18 ans ou plus peut etre enroller de force dans l’armée, a plus forte raison un fénéant assis derriere son clavier entrain de demoraliser et saboter nos vaillants militaires et l’effort de guerre.
      Que L’Unité d’action syndicale arrete son hypocrisie et vienne se battre au meme titre que tout le monde. Si vous faites du syndicalisme c’est que vous avez encore un pays. Sinon vous irez faire votre syndicalisme dans l’espace ou dans les pays limitrophe. Vous ne savez qu’exiger mais que faites vous pour votre pays bande de reactionaires. Allez leur retirez la tenue et les fusils vous savez ou se trouve le front non ?

  • Le 20 avril 2023 à 14:43, par y.k En réponse à : Liberté d’expression au Burkina : L’Unité d’action syndicale exige la libération de toutes personnes interpellées et enrôlées de force

    Vraiment, je ne sais pas si ça fait partie de vos prérogatives. Mon Dieu ! chacun se met dans tous les paniers maintenant ? En dehors de la défense des intérèts des travailleurs qu’allez-vous cherchez dans affaire de citoyens enrolés de force. Vous ètes maintenant des politiciens ou un mouvement de défense des droits de l’Homme ? Restez où vous ètes chers messieurs et ne nous gangrenez pas en transformant la lutte syndicale. Tout citoyen est dehors du front doit se considéré VDP car on doit tous veiller à la défense de la patrie par tous les moyens sans forcément tenir une arme . Arretez de divaguer car les travailleurs ne vous reconnaitront pas dans ça

  • Le 20 avril 2023 à 14:58, par AD En réponse à : Liberté d’expression au Burkina : L’Unité d’action syndicale exige la libération de toutes personnes interpellées et enrôlées de force

    Pardon, laisser ceux qui sont capable de nous sauver de cette tyrannie terminer leur travaille. Nous sommes en guerre. N’oublier pas la mobilisation générale décréter.
    Vraiment, le noir ! Voyer les USA après le 11 septembre, la Chine, la Russie ...
    Aucune nation ne peut aller de l’avent sans une prise de conscience sérieuse de ces filles et fils.
    Laisser IB faire le travail avec ceux qui ont le courage et la bonne volonté de l’a accompagner.
    La liberté d’expression ne veut pas dire que vous devez contribuer à saboter l’effort de guerre.
    Je suggère que vous partez tenir votre rencontre auprès des FDS et VDP sur le terrain de combat ?
    Aussi, faite des suggestions pour le retour des déplacés dans leur village respectif. Nous voulons reprendre nos activités paisiblement.

  • Le 20 avril 2023 à 15:08, par attentif En réponse à : Liberté d’expression au Burkina : L’Unité d’action syndicale exige la libération de toutes personnes interpellées et enrôlées de force

    le syndicat est la encore. Je pense que vous vous êtes trompés ou vous êtes au sérieux. En voulant critiquer vous êtes tombé plus bas. vous soutenez les soldats et officiers honnêtes. Donc il y a des officiers malhonnêtes. lisez : "Au regard de ce qui précède, l’UAS réaffirme :

    - son soutien aux soldats et officiers honnêtes, ainsi qu’aux VDP qui se battent nuit et jour contre les groupes armés terroristes, souvent au péril de leur vie". c’était mieux de vous taire à mon avis.

  • Le 20 avril 2023 à 15:16, par WALY En réponse à : Liberté d’expression au Burkina : L’Unité d’action syndicale exige la libération de toutes personnes interpellées et enrôlées de force

    Bravo ! Vous avez fini de défendre les intérêts matériels et moraux des travailleurs et vous vous occupez maintenant de liberté d’expression, ! Avez-vous demandé leur avis à vos militants avant ? Des débats plus utiles comme la vie chère, la crise des pharmacies et des téléphonies vous laissent de marbre, mais quand des individus douteux sont en butte à des idiots qu’ils ont mis en colère reçoivent la réplique de leurs contradicteurs vous prenez fait et cause pour les gens qui dénigrent et insultent les autorités. Critiquer c’est documenter ses allégations, ce qu’ils ne font pas et proposer des solutions. Votre position est tendancieuse et mal à propos. Occupez-vous de choses plus objectives si vous ne voulez pas vous couper de vos bases.

  • Le 20 avril 2023 à 15:32, par changeons En réponse à : Liberté d’expression au Burkina : L’Unité d’action syndicale exige la libération de toutes personnes interpellées et enrôlées de force

    Dans le contexte actuel du Burkina, il y a deux camps : le camp des patriotes burkinabé et le camp de ceux qui sont avec les terroristes. les propos de certaines personnes révèlent leur appartenance aux terroristes à travers diverses formes de soutien : complicité en leur donnant des informations, en les vendant du carburant ou la nourriture, en hébergeant leurs épouses et enfants. Les propos du sieur Ouédraogo est un pur soutien aux terroristes et son enrôlement en tant que VDP lui permettra de jauger le courage des VDP et FDS qui sont sur le terrain. Son enrôlement est salutaire et vivement que les signataires de cette déclaration goutent aussi au goût de l’enrôlement.

  • Le 20 avril 2023 à 16:02, par Rabo En réponse à : Liberté d’expression au Burkina : L’Unité d’action syndicale exige la libération de toutes personnes interpellées et enrôlées de force

    "Et pour couvrir sa forfaiture, le chef de l’Etat a fait allusion à des sollicitations que certains adressent au MPSR2 dont la non satisfaction les conduit dans l’opposition" dixit l’UAS.
    En droit, la forfaiture est considérée comme un crime d’un fonctionnaire qui commet certaines graves infractions aux devoirs de sa charge (concussion, prévarication, haute trahison, exaction, traîtrise, etc...), sauf erreur ou omission de ma part..
    C’est bien NOTRE CHEF D’ETAT que vous désignez comme la personne ayant commis une FORFAITURE ?
    Pour réclamer votre DROIT ? Votre droit conféré par la loi ,dont le Président est le GARANT ?

  • Le 20 avril 2023 à 16:02, par Deafnot En réponse à : Liberté d’expression au Burkina : L’Unité d’action syndicale exige la libération de toutes personnes interpellées et enrôlées de force

    Avez-vous fini de défendre les intérêts matériels et moraux des travailleurs ? Des syndicats qui au lieu de se consacrer à leur mission première font de la politique. Vous l’un des principaux acteurs responsables du mal de ce pays par votre déviance et défiance. A la limite, on ne sait plus ce que vous voulez dans ce pays. Il y a trop de mélange de genres dans vos actions depuis l’indépendance.

  • Le 20 avril 2023 à 16:42, par HUG En réponse à : Liberté d’expression au Burkina : L’Unité d’action syndicale exige la libération de toutes personnes interpellées et enrôlées de force

    Personne ne croit à.vous dans ce pays encore.On n a vu l homme soit disant syndicaliste se forme.nommé monstre d état dans un pouvoir putschiste. Subitement il est devenu muet par rapport à ce que il défendait.Donc on a tout compris.

  • Le 20 avril 2023 à 18:15, par Le Duc du Yatenga Nouveau En réponse à : Liberté d’expression au Burkina : L’Unité d’action syndicale exige la libération de toutes personnes interpellées et enrôlées de force

    Ne poussez pas le MPSR2 dans le trou, internautes inutilement haineux. Au lieu d’insulter les syndicats, il vaut mieux rester à leur écoute. C’est ainsi que vous qui vous dites patriotes avez soutenu, poussé Blaise, Rock et consort dans la dérive. Si dérive il y a il faut le dire et sur ce point précis, l’AUS a raison de s’inquiéter.

  • Le 20 avril 2023 à 19:22, par P En réponse à : Liberté d’expression au Burkina : L’Unité d’action syndicale exige la libération de toutes personnes interpellées et enrôlées de force

    Chers politico- syndicats vous ramez a contre - courant , vous êtes les représentants des travailleurs ou bien des droits de l’homme franchement vous en faites trop et finalement vous n’êtes plus crédible. Moi en tant que travailleur syndiqué je ne me reconnais pas dans vos bêtises car vous avez dévié de vos prérogatives

  • Le 21 avril 2023 à 04:19, par Danga En réponse à : Liberté d’expression au Burkina : L’UAS exige la libération de toutes personnes interpellées et enrôlées de force

    Sacré syndicalistes, votre predecesseur a crié sur tous les toits sachet d’huile, cube magie(qui vous ressemble), huile, il est où maintenant ? est-il devenu aphone ? Vous etes dans la droite ligne de defense de vos ambitions personnelles : devenir ministre, deputé, DG pour souper comme BIBI.
    Il faut que ca cesse :
    Ce que je reproche aux Militaires, c’est de n’avoir dissout la consitution et instaurer l’Etat d’Exception au Burkina Faso.
    Mais patience ca va venir. Vive IB, vive le BF

  • Le 21 avril 2023 à 08:44, par De Balzac En réponse à : Liberté d’expression au Burkina : L’UAS exige la libération de toutes personnes interpellées et enrôlées de force

    Pour que la Bourse du travail soit contruit, il a fallu qu’il y ait l’Etat. Si aujourd’hui l’Etat est menacé et vous continuez avec de vieux discs irréalistes, votre place est au front. Mon Capitaine Président, voici de nouveaux recrus qui veulent aller montrer de quoi ils sont capables au front. Nous n’avons plus le temps de pourchasser les gens. S’il y’a des syndicalistes qui veulent défendre les intérêts des travailleurs et autres membres, mon capitaine, envoie les au front. Ils doivent d’abord défendre le droit à la vie de leurs membres qui me semble le droit fondamental de tout citoyen. Nous sommes tous égaux devant la vie, donc dans une nation en péril, il n’y aura ni intellectuels, ni fonctionnaires, ni bourgeois jouissant de privilèges, d’une part et illettrés, pauvres et non-salariés ou non-fonctionnaires d’autre part. Tous les corps de métiers peuvent servir sur la ligne de front.

  • Le 21 avril 2023 à 09:44, par Le Vigilent En réponse à : Liberté d’expression au Burkina : L’UAS exige la libération de toutes personnes interpellées et enrôlées de force

    Ça y est !!!
    Les terroristes ont infiltré les équipes dirigeantes des Syndicats ! Ils ont réussi la prouesse de faire des premiers responsables de l’UAS, dont le président du mois, leurs porte-parole et propagandistes.
    Il faut que les syndicats se ressaisissent pour ne pas être complices de ceux qui rêvent de détruire notre pays. Après le refus de céder 1% de leurs salaires comme contribution à l’effort de guerre, le voilà entrain de s’opposer à l’enrôlement de citoyens burkinabé dans les rangs des VDP et d’accuser, de tous les maux, les autorités du pays.

  • Le 21 avril 2023 à 10:41, par Leuk En réponse à : Liberté d’expression au Burkina : L’UAS exige la libération de toutes personnes interpellées et enrôlées de force

    Ah ! Donc tout est nickel au niveau de la lutte des droits des travailleurs dans leur corporation et ils se donnent le toupet d allér mettre leur Naseau là où ça ne les regarde pas parce qu ils se trompent de contexte au vue de l histoire du pays où les syndicats ont soutenu des politiciens et l armée. De grâce la liberté d expression même au sens strict ne donne pas l autorisation de parler au hasard, mais à dénoncer sans verser dans l outrage vis vis de la personne.Courage.Paix au Faso surtout.

  • Le 21 avril 2023 à 10:47, par kwiliga En réponse à : Liberté d’expression au Burkina : L’UAS exige la libération de toutes personnes interpellées et enrôlées de force

    Tiens, j’ai l’impression qu’en 10 ans, c’est la première fois que j’apprécie une déclaration de l’UAS.
    Sortir de la défense d’intérêts égoïstes et claniques, pour vous soucier des graves dérives tyranniques que connait notre pays, vous honore.
    Et, d’un autre coté, je vous en veux encore, pour votre refus de cotiser à hauteur de 1% des salaires.
    Je crains donc que votre noble et courageuse déclaration ne soit inspirée d’intérêts partisans.
    Mais bon, quelque soit vos objectifs, sur ce coup, vous défendez une juste cause, celle de la libre expression contre l’instauration de la dictature.

  • Le 21 avril 2023 à 15:16, par Pam le Grand En réponse à : Liberté d’expression au Burkina : L’UAS exige la libération de toutes personnes interpellées et enrôlées de force

    L’UAS a raison de s’inquiéter. Et je pense que le Président de la transition saura en tenir compte dans sa politique de gestion du pays.

  • Le 21 avril 2023 à 20:11, par Sidpassata Veritas En réponse à : Liberté d’expression au Burkina : L’UAS exige la libération de toutes personnes interpellées et enrôlées de force

    Et les personnes déplacées internes appelées PD dans tout ça : que pensent-elles de cette défense de leur libertés individuelles et collectives ou de la guerre lancée contre ceux qui les ont contraint à cette misérable vie d’errance forcée ? Lequel des deux combats prime sur l’autre ?
    Il y a des gens qui doivent bien réfléchir à ce qu’ils disent afin qu’on ne les prenne pas pour ce qu’ils ne sont, à moins qu’ils soient ce qu’on ne croyait pas qu’ils puissent être ! À chacun sa tête pour penser, sa langue pour parler et ses membres pour agir en toute responsabilité.

  • Le 22 avril 2023 à 16:10, par Bigbale En réponse à : Liberté d’expression au Burkina : L’UAS exige la libération de toutes personnes interpellées et enrôlées de force

    Dieu aime vraiment le Burkina car si par malheur la.fameuse UAS avait accepté de céder 1% des salaires des salariés de ce pays comme effort de guerre, aucun regime n’allait encore respirer et penser à planifier le développement au profit de tous ! Les syndicalistes allaient tout exiger même doter chaque fonctionnaire de slips en coton et de couches pour ceux qui ont une incontinence urinaire. Heureusement Dieu a tendu sa main et arrangé tout ça. Comme par enchantement, les voilà aujourd’hui toute honte bue, le ventre bourré, entrain de mettre leur sale naseau dans ce qui ne les regarde pas. D’ici là, leur représentant au sein du gouvernement (Mr Basolma BAZIE) va certainement demander la suppression de l’IUTS pour tout le monde au prétexte que leurs militants y contribue déjà chaque fois qu’ils achètent des produits de beauté et de la boisson industrielle ! Le Burkina connaît une épidémie d’indignité et on ne sait pas quand est-ce que notre corps de société va se débarrasser de cette pourriture !

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